Emportez-moi un peu de venaison Dans cet Isaac conçu, pas tant le rafraîchissement de ses propres esprits, que la réception d'un nouvel exemple du devoir filial et de l'affection de son fils envers lui, avant qu'il ne lui accorde la faveur prévue. Que mon âme te bénisse avant que je meurePuisse conférer ma bénédiction solennelle, extraordinaire et prophétique, et ainsi te déclarer et te constituer l'héritier de toutes les bénédictions accordées par Dieu à moi et à mes pères. Car ce n'était pas une bénédiction commune qu'Isaac signifiait pour Ésaü, mais cette importante bénédiction patriarcale qui se rapportait principalement à l'alliance particulière et extraordinaire que Dieu contracta avec Abraham, d'être un Dieu pour lui et sa postérité, et de leur donner la terre de Canaan, et en particulier à cette partie fondamentale de celui-ci, que le Messie soit de sa semence, et bénisse toutes les familles de la terre. Isaac, par affection affectueuse pour Ésaü, s'efforça d'entraîner cette bénédiction sur lui, sans se soucier de l'oracle selon lequel l'aîné devait servir le plus jeune.

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