Le Dieu de vos pères m'a parlé hier. Nous voyons ici que Laban, quel que soit son tempérament et quelle que soit sa colère, a tenu compte de la vision céleste. Car bien qu'il ait supposé qu'il avait à la fois le droit et la force de son côté, soit pour venger le tort, soit pour recouvrer le droit, il se reconnaît cependant sous la contrainte de la puissance de Dieu ; il n'osait blesser quelqu'un qu'il voyait comme le soin particulier du ciel. Il semble probable que Dieu, qui peut changer le cœur en un instant, a opéré un changement soudain dans son tempérament envers Jacob.

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