Car considérez-le Faites la comparaison et réfléchissez; le Seigneur a supporté tout cela, et ses serviteurs ne supporteront-ils rien ? S'il a souffert, s'il a enduré de telles choses, pourquoi ne le ferions-nous pas aussi ? S'il, quoique si grand, si excellent, si infiniment élevé au-dessus de nous ; pourtant enduré une telle contradiction de pécheurs des choses si graves, à la fois en paroles et en actes, de la part de ses ennemis ; contre lui-même Ne devrions-nous pas le faire aussi, si nous y sommes appelés ? Considère ceci; de peur que vous ne soyez fatigués par la grandeur et la longueur de vos épreuves et de vos souffrances ; et défaillir dans vos esprits De peur que votre cœur ne vous défaille et que vous vous retiriez, partiellement ou totalement, de la profession de l'évangile. Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang Vos souffrances sont bien en deçà de celles que le Christ a endurées.

Il admet qu'ils avaient déjà subi de nombreuses souffrances, mais leurs ennemis avaient été si retenus qu'ils n'avaient pas commencé à se suicider ou à infliger des blessures et des contusions sur leur corps. Par quoi l'apôtre laisse entendre deux choses : 1° Que ceux qui sont engagés dans la profession de l'Évangile n'ont aucune assurance qu'ils ne seront pas appelés aux souffrances les plus extrêmes et les dernières, en sacrifiant leur vie à cause de cela ; et 2° que tout ce qui nous arrive de ce côté du martyre doit être considéré comme un fruit de la tendresse et de la miséricorde divines. Lutte contre le péché ou contre les personnes violentes et nuisibles, et en s'opposant aux pratiques mauvaises des hommes, et à vos propres inclinations, convoitises et passions pécheresses.

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