Moab a été à l'aise ou, a été opulent , comme la Chaldée le rend שׁאנן, depuis sa jeunesse Moab était un ancien royaume, et avait joui d'une grande tranquillité, bien qu'un petit pays et entouré de voisins puissants. Elle était maintenant dans un état de paix et de prospérité depuis l'époque de Shalmaneser, n'ayant éprouvé aucune calamité particulière depuis le jugement prédit par Isaïe et infligé par ce prince ; de sorte qu'il y eut quarante ans entre cette affliction et celle dont il est ici question. La comparaison entre l'état des Moabites et celui du vin est élégante et tenue avec une grande convenance. Tous les vins, dit-on, doivent être conservés quelque temps sur leurs lies, afin de conserver leur force et leur saveur ; sur quel compte les liessont exprimés par un mot qui signifie les conservateurs. Le vin est susceptible d'être endommagé s'il est soutiré trop tôt dans d'autres récipients. Par cette allégorie, donc, Moab est représenté comme ayant joui d'avantages singuliers d'être constamment resté dans son propre pays depuis qu'il est devenu un peuple.

Et les paroles du prophète impliquent que les Moabites avaient augmenté d'orgueil et d'insolence en proportion de la durée de leur tranquillité et de leur prospérité nationales. Voici, dit l'Éternel, je lui enverrai des vagabonds Les soldats chaldéens, qui sortiront d'un pays étranger. Ceux-ci feront de lui une proie, emporteront autant de ses richesses qu'ils le pourront, et gâteront le reste. Blaney pense que l'allégorie commencée dans le vers précédent, est ici continuée et rend en conséquence וצעים, tilters, observant que les Chaldéens, qui sont ici désignés, « devraient abaisser les vaisseaux de Moab, à savoir les villes, et les vider ; et aussi briser en morceaux leurs bouteilles ou cruches, c'est-à-dire détruire les petites villes et villages, dépendants des villes; à quoi les bouteilles, ou cruches, répondent, étant remplies de la redondance des plus grands vaisseaux.

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