De plus Elihu a répondu et a ditJob ne répondant pas à ce qu'Elihu avait dit, probablement parce qu'il a vu qu'il avait touché le point particulier où il était particulièrement défectueux, Elihu porte la charge un peu plus haut, et lui dit, avec plus d'acuité qu'auparavant, qu'il y avait quelques mots dans son discours qui résonnaient à ses oreilles comme s'il accusait la justice et la bonté de Dieu : car que voulait-il dire d'autre quand il se plaignait que Dieu ne l'avait pas bien fait, et qu'il détruisait aussi bien le bien que le mal ? Quelles affirmations téméraires Elihu renverse de la considération de la domination souveraine, du pouvoir, de la justice et de la sagesse de Dieu. Qu'il était impossible que Dieu puisse agir injustement : car s'il était ainsi disposé, qu'est-ce qui pourrait l'empêcher d'anéantir tout le genre humain à la fois ? Il n'avait besoin que de retirer son pouvoir de conservation, et ils tomberaient instantanément en poussière.

Puisqu'il n'agissait pas de cette manière, mais que ses voies étaient parfaitement conformes à la justice, il ne fallait pas s'adresser à lui d'une manière aussi grossière que Job l'avait utilisé. La révérence et le respect étaient dus aux princes terrestres ; combien plus à celui aux yeux duquel le prince et le mendiant étaient le même ! car il était le Créateur de tous. Que bien que Dieu regardât d'un œil miséricordieux les infirmités de la nature humaine, lorsqu'elles étaient accompagnées d'humilité, les arrogants étaient sûrs de ne trouver aucune faveur de sa part ; il ne manquerait pas d'exécuter sur eux sa vengeance, afin qu'ils fussent un exemple pour les autres. Que la soumission et la résignation étaient la conduite digne de l'homme en présence de Dieu ; et c'est pourquoi, vers la fin du chapitre, il représente à Job quel comportement et quel discours seraient mieux devenus pour lui que celui dont il s'était servi.

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