Combien moins en eux leur fait- il confiance , etc., ou, combien plus (comme la particule hébraïque Š, aph , signifie également) leur accuse-t-il de folie, &c. L'un ou l'autre de ces suppléments semble nécessaire pour compléter le sens, et ils sont l'un ou l'autre naturels et faciles, étant tirés du verset précédent. Le sens alors est, s'il ne met aucune confiance en ses anges, combien moins en mettra-t-il en ceux qui habitent dans des maisons d'argile ; ou, s'il a chargé ses anges de folie, combien plus en chargera-t-il des hommes frêles et mortels ! Quelle étrange présomption pour un homme faible, pécheur et mourant de prétendre à un privilège plus élevé que celui dont les anges peuvent prétendre, et de se rendre plus juste et plus pur que Dieu, ce que font en effet tous ceux qui se plaignent de , ou sont impatients sous, les dispensations justes de la providence divine. Qui habitent des maisons d'argile Dont les esprits immortels habitent dans des corps mortels, qui sont pour eux de grands sabots, des entraves et des pièges.

On les appelle maisons , parce qu'elles sont les réceptacles de l'âme et les lieux de sa demeure établie ; et des maisons d'argile , parce qu'elles étaient faites d'argile ou de terre ; et pour désigner leur grande fragilité et mutabilité ; tandis que les anges sont des esprits libres, non confinés à de telles carcasses, et habitent dans des demeures célestes, glorieuses et éternelles ; dont la fondation Pas moins que le reste du bâtiment; est dans la poussière Qui, comme ils habitent dans la poussière et l'argile, ainsi ils en ont tiré leur original, et doivent y retourner. Nous ne nous tenons que sur la poussière : certains ont un tas de poussière plus élevé que d'autres. Mais ce ne sont toujours que la terre et la poussière qui nous tiennent debout et nous engloutiront bientôt ; qui sont écrasés avant la mite« Qui sont aussi sujets à être détruits », dit l'évêque Patrick, « comme un vêtement à ronger les mites ; » qui, bien qu'il soit travaillé avec toujours autant d'art et de force ; bien qu'il soit toujours si curieux, fin et beau, est bientôt défiguré et gâté par cet insecte subtil et dévorant.

Ou, plus tôt que , ou comme, un papillon est écrasé, ce qui se fait facilement par un léger toucher du doigt : une expression hyperbolique. Ou, comme לפני, liphnée , est encore plus correctement rendu, devant le visage , ou, en présence d'un papillon de nuit.Cette interprétation, qui est approuvée par Hervey, rend le passage pour représenter le corps de l'homme si extrêmement frêle, que même un papillon de nuit volant contre lui peut le mettre en pièces. Et, « outre sa correspondance plus étroite, dit-il, avec la signification exacte de l'hébreu, nous présente une image beaucoup plus fine de l'extrême imbécillité ; car cela implique certainement un degré de faiblesse bien plus grand d'être écrasé par le plus faible battement de la créature la plus faible, que d'être seulement écrasé aussi facilement que cette créature par la main de l'homme. Certes, aucune créature n'est aussi faible et méprisable, mais, à un moment ou à un autre, elle peut avoir le corps de l'homme en son pouvoir.

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