Et Pilate ayant reçu le récit de ce qui s'était passé avant Hérode ; convoqua les principaux sacrificateurs, les gouverneurs et le peuple, à savoir ceux d'entre eux qui avaient comparu contre Jésus comme ses accusateurs ; et dit : Vous m'avez amené cet homme comme quelqu'un qui pervertit le peuple, Comme ayant enseigné des doctrines nuisibles à votre religion, et aussi à la paix civile et au gouvernement romain ; et voici, je l'ai examiné devant vous, et j'ai entendu tout ce qui pouvait être allégué contre lui ; et n'ont trouvé aucune faute dans cet homme Ουδεν αιτιον, aucun crime , ou cause d'accusation; touchant les choses dont vous l'accusez dont vous n'avez pas prouvé contre lui.Non, ni Hérode . Lo, rien qui soit digne de la mort se fait à lui Εστι πεπραγμενον αυτω, a été accompli par lui: car, au lieu de le renvoyer, comme celui qui mérite la peine capitale, il l'a traité comme un idiot plutôt qu'un traître, afin clairement pour montrer qu'il pense qu'il n'est qu'un objet de ridicule.

Je vais donc le châtier à savoir, par la flagellation ; et le relâcherEt je suis persuadé qu'il ne nous donnera plus d'ennuis : il n'aurait pas non plus assez d'intérêt pour le faire, s'il le voulait. Ainsi Pilate proteste solennellement qu'il croit que le Christ n'a rien fait qui mérite la mort ou des liens ; et par conséquent, sûrement il aurait dû le congédier immédiatement, et pas seulement ainsi, mais l'avoir protégé de la fureur des prêtres et de la populace, et avoir lié ses persécuteurs à leur bonne conduite, pour leur conduite insolente. Mais, étant lui-même un homme méchant, il n'avait bien sûr aucun respect pour le Christ. S'étant rendu par ailleurs odieux, il craignait de déplaire à l'empereur ou au peuple, et par conséquent, faute d'intégrité, il cède à un groupe de mécréants, qu'il aurait dû disperser en assemblée séditieuse et séditieuse, s'approcher de lui ; car il voyait bien quel esprit les influença. 

Il déclare que Christ est innocent, et a donc l'intention de le libérer ; pourtant, pour plaire au peuple, 1°, Il le relâchera sous le caractère d'un malfaiteur, à cause de la nécessité il doit en relâcher un, Luc 23:17 ; de sorte que, alors qu'il aurait dû le relâcher comme un acte de justice, il le relâchera par un acte de grâce, et sera redevable au peuple pour cela. 2° Il le châtiera et le relâchera : mais si aucune faute ne lui est imputable, pourquoi devrait-il être châtié ? Il y a autant d'injustice à flageller qu'à crucifier un innocent ; elle ne pouvait pas non plus être justifiée en prétendant que cela satisferait les clameurs du peuple et ferait de lui l'objet de sa pitié ; car il ne faut pas faire le mal pour que le bien vienne.

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