A cette époque, la multitude étant très grande La multitude mentionna Matthieu 15:30 ; et n'ayant rien à manger Ils avaient, comme autrefois, consommé toutes les provisions qu'ils avaient apportées avec eux ; Jésus a dit que j'ai de la compassion , grec, , mes entrailles aspirent , ou sont déplacées, vers la multitude qui ainsi afflue avec empressement autour de moi, et exprime un tel zèle dans leur assistance, qu'elles s'exposent ainsi à de nombreux inconvénients et difficultés. Il est agréable d'observer la forte compassion que notre bienheureux Seigneur découvre continuellement dans toutes ses actions envers l'humanité. Parce qu'ils sont maintenant avec moi depuis trois joursIl est probable que la multitude, soucieuse d'entendre le Christ et de voir ses miracles, avait passé deux nuits ensemble dans les champs, comme la saison de l'année était agréable, cet événement se produisant rapidement après la Pâque ; et d'ailleurs, le grand nombre des guérisons qui avaient été opérées juste avant, pourraient les inciter à continuer avec lui, concluant peut-être que la puissance miraculeuse du Christ, qui s'était déployée dans tant d'exemples glorieux autour d'eux, préserverait leur santé d'être mise en danger par les grandes rosées qui tombaient dans la nuit, ou de les remettre de tout désordre qu'ils pourraient contracter par leur empressement à assister à son ministère.

Si je les renvoie à jeun, ils s'évanouiront , etc. Notre Seigneur, par sa puissance, aurait pu aussi facilement les préserver de l'évanouissement sans nourriture, qu'il aurait créé de la nourriture en multipliant les pains et les poissons pour leur subsistance, mais il choisit de prendre cette dernière méthode. Car certains d'entre eux venaient de loin. Notre Seigneur le savait, et il savait aussi qu'ils n'étaient que mal pourvus pour se procurer des vivres ou des logements à l'étranger. Ses disciples lui répondirent : D'où un homme peut-il satisfaire ces hommes avec du pain, &c. Les disciples, semble-t-il, n'ont pas réfléchi au miracle que le Christ avait accompli dernièrement pour le soulagement des cinq mille, ou ils n'ont pas imaginé qu'il répéterait un tel miracle ; ou peut-être pensaient-ils que le Christ se proposait de nourrir cette grande multitude de la manière naturelle, et, par conséquent, indiquaient ainsi leur surprise qu'il songeât à faire une chose si impraticable. Jésus ne les a pas reprochés pour leur oubli de ce qu'il avait fait si récemment, ou pour leurs idées fausses, mais docilement demandé quelle viande ils avaient, et sur leur dire, il a ordonné qu'il soit apporté, et sur sept pains et un peu de petits poissons firent par miracle un second dîner à une multitude immense, peu ou pas d'eux ayant assisté au premier dîner.

Ils semblent avoir été pour la plupart tels que ceux qui ont suivi Jésus des côtes de Tyr et de Sidon, et du pays païen voisin ; c'est pourquoi on dit qu'en voyant ses miracles, ils ont glorifié le Dieu d'Israël.Ce dîner ressemblait en tous points au premier, sauf par le nombre de pains et de poissons dont il était fait, le nombre de personnes qui y assistaient et le nombre de paniers remplis des fragments qui restaient. « On ne peut que remarquer, dit le Dr Macknight, avec quelle sagesse Jésus a choisi d'être tant dans les déserts pendant cette période de son ministère. Il était résolu, dans l'accomplissement de ses devoirs, à faire le moins de bruit possible, à éviter les foules, et à n'être suivi que par ceux qui avaient des dispositions propres à profiter de ses instructions. Et, à vrai dire, peu d'autres l'accompagnaient dans les solitudes, où ils devaient supporter les inconvénients de la faim et du temps pendant plusieurs jours de suite. Comme la multitude à cette occasion et à d'autres est restée longtemps avec Jésus,

Si oui, quelle satisfaction et quelle édification trouverions-nous dans les discours divins qu'il prononça alors, si nous les possédions ! Le rafraîchissement que nous recevons de ceux d'entre eux que les écrivains inspirés ont conservés, suscite chez les autres un ardent désir. En même temps, il faut reconnaître que nous sommes bénis avec autant de la doctrine du Christ qu'il est pleinement suffisant pour tous les buts du salut.

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