Je t'ai demandé deux choses que je fais avec le plus grand ferveur et que je désire particulièrement: ne me les refuse pas en hébreu, אל תמנע ממני, ne me les refuse pas; avant de mourir C'est-à-dire pendant que je vis, comme étant des choses de grande et continuelle nécessité, pour ton honneur et ton service, et pour mon propre bien. Eloignez loin de moi De mon cœur, et du cours de ma vie : la vanité Qu'Isaïe, 1 er, Toutes les opinions fausses et vaines, c'est-à-dire concernant Dieu et les choses divines ; toute incrédulité, idolâtrie et superstition : et, 2°, la vanité du cœur et de la vie ; une conversation vaine, ou l'amour des choses vaines de ce monde ; et mensongesTout mensonge et tromperie dans mes paroles et mes actions, et dans ma conduite envers Dieu ou les hommes. C'est la première des pétitions d'Agur.

Ne me donnez ni pauvreté ni richesse C'est sa deuxième demande, qui peut sembler avoir quelque référence à la première, la pauvreté étant généralement une occasion ou une tentation du péché de mentir ; et les richesses étant les grandes occasions et les attraits de la vanité. Ainsi, de même que sa première pétition était contre les péchés eux-mêmes, de même cette dernière est contre les occasions de ceux-ci. Nourris-moi d'une nourriture qui me convient Modérée et adaptée, à la fois à mes besoins naturels et à la condition de vie dans laquelle tu m'as placé. Et cette médiocrité de condition est si aimable, qu'elle a souvent été désirée par les sages païens comme plus éligible qu'un état de la plus grande abondance et gloire.

Continue après la publicité
Continue après la publicité