Où irai-je loin de ton Esprit ? De ta connaissance et de ton observation; ou, de toi qui es un Esprit ? Où fuirai-je loin de ta présence ? Je ne peux aller nulle part mais tu es là, observant et jugeant, approuvant ou désapprouvant : il n'y a pas non plus de moyen imaginable par lequel je puisse échapper à la portée de ton œil pénétrant, ou me retirer de ta présence universelle et illimitée : un l'ascension au ciel, ni la descente à l'état de mort, ne me protègent de ton inspection, ou me séparent de toi.

Même si j'étais capable, avec la rapidité des rayons du soleil levant, de me projeter en un instant jusqu'aux parties les plus reculées de la terre ou de la mer, même là où ta main me conduisait, j'existerais encore en toi : ta présence serait diffusé tout autour de moi ; et ta force vivifiante soutiendrait ma charpente. Si je dis, Sûrement les ténèbres, &c.; les ténèbres et la lumière sont semblables pour toi

« Je suis également visible, ainsi que toutes mes circonstances, toutes mes actions, sous les ombres les plus épaisses et les plus impénétrables de la nuit, comme dans les splendeurs les plus brillantes du soleil de midi. » Le Dr Horne, qui applique très correctement cette doctrine de l'omniscience et de l'omniprésence divines à des fins pratiques, observe très justement ici : Nous ne pouvons jamais pécher avec sécurité, mais dans un endroit où l'œil de Dieu ne peut pas nous voir ; et, il demande : « Où est cet endroit ? Avait-on eu envie d'échapper à son inspection, où irions-nous !Le ciel est le siège de sa gloire, la création la scène de sa providence, et la tombe elle-même sera le théâtre de sa puissance ; de sorte que nos efforts seront également vains, que nous montions ou descendions, ou que nous volions au loin sur les ailes de la lumière du matin, qui se répand avec une telle vitesse sur le globe, d'est en ouest. Le bras du Tout-Puissant saura encore, à son gré, prévenir et être prêt à arrêter les fugitifs dans leur progression.

Les ténèbres peuvent en effet nous cacher, nous et nos actes, à la vue des hommes ; mais la présence divine, comme celle du soleil, change la nuit en jour, et rend toutes choses manifestes devant Dieu. La même considération qui devrait nous retenir du péché, devrait aussi nous encourager à pratiquer la justice, et nous consoler sous toutes nos peines ; à savoir, la pensée que nous ne sommes jamais hors de la vue et de la protection de notre Créateur. La piété et la charité qui se pratiquent dans les chaumières, le labeur et la douleur qui sont patiemment endurés dans les champs et sur le lit de la maladie ; la misère et les tourments infligés par la persécution dans les mines, les galères et les cachots ; tous sont sous l'inspection de l'Éternel, et sont notés par lui pour le jour de la récompense. Il voit, et il récompensera tout ce que nous faisons et tout ce que nous souffrons, comme il convient aux chrétiens.

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