Mais voici, si nous partons, qu'apporterons-nous à l'homme ?Ceux qui ont des préjugés contre l'histoire sacrée et qui ne connaissent pas les coutumes orientales peuvent être prêts, d'après les dons aux prophètes, à imaginer qu'ils étaient un groupe de mercenaires et à les ranger grossièrement parmi les hommes rusés et les diseurs de bonne aventure, qui ne veut pas, à partir de principes de bienveillance, révéler ces secrets, ou prédire ces événements futurs, de la parfaite connaissance dont ils sont censés être possédés, sans exiger de l'enquêteur soucieux une grande récompense. Ceci, cependant, ne fera impression que sur ceux qui ne connaissent pas les usages orientaux, que Maundrell a appliqués depuis longtemps avec tant de clarté et de force au présent passage, qu'il a suffisamment satisfait mon esprit sur ce point. Je donnerai d'abord les paroles de Maundrell, puis j'ajouterai quelques remarques personnelles. "Jeudi 11 mars.présent, comme il est de coutume chez les Turcs, pour se procurer un accueil propice.

Il est compté incivil de visiter ce pays sans offrande en main. Tous les grands hommes l'attendent comme une sorte d'hommage dû à leur caractère et à leur autorité, et se considèrent comme offensés, et même escroqués, lorsque ce compliment est omis. Même dans les visites familières parmi les gens inférieurs, vous les ferez rarement venir sans apporter une fleur, ou une orange, ou quelque autre signe de leur respect à la personne visitée ; les Turcs, sur ce point, se conformant à l'ancienne coutume orientale, ont laissé entendre 1 Samuel 9:7 . Si nous partons (dit Saül), qu'apporterons-nous l'homme de Dieu ? il n'y a pas de cadeau,&c. quels mots sont incontestablement à comprendre conformément à cette coutume orientale, comme se rapportant à un gage de respect, et non à un prix de divination." Voir Journey from Aleppo, p. 26. Maundrell ne nous dit pas quel était le présent qu'ils Il sera alors plus entièrement satisfaisant pour l'esprit d'observer qu'en Orient, non seulement ils envoient universellement un présent devant eux, ou en portent un avec eux, surtout lorsqu'ils visitent les supérieurs, soit civils, soit ecclésiastiques, mais que ce le présent est souvent une pièce d'argent et de peu de valeur.

Ainsi l'évêque Pococke nous dit qu'il présenta un cheikh arabe d'une illustre descendance, qu'il attendait, et qui l'accompagna dans l'ancienne Hiérapolis, avec une pièce d'argent qu'on lui disait qu'il attendait ; et qu'en Egypte un aga étant mécontent du présent qu'il lui fit, il fit appeler le serviteur de l'évêque, et lui dit qu'il aurait dû lui donner un morceau de drap ; et s'il n'en avait pas, il fallait lui apporter deux sequins, valant environ une guinée, sans quoi il ne le verrait plus : demande à laquelle il s'exécuta. Dans un cas, une pièce d'argent était attendue, dans l'autre deux paillettes exigées.Un petit présent d'argent à une personne distinguée d'entre nous serait un affront : il n'en est pas ainsi, semble-t-il, en Orient. D'après ces récits du Dr Pococke, on nous dit dans les Voyages d'Egmont et de Heyman, que le puits de Joseph dans le château du Caire ne devait pas être vu sans l'autorisation du commandant ; qui ayant obtenu, ils en retour présenté lui avec un sequin. Voir Observations, p. 233.

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