A l'époque où les rois partent au combat. L'auteur des Observations remarque justement que ce passage semble supposer qu'il y avait une époque particulière de l'année, dans ce pays, à laquelle se bornaient les opérations de guerre. Ainsi Sir John Chardin, parlant du Basha de Bassora, qui s'efforça en son temps de s'ériger en souverain indépendant, nous dit que, voyant au printemps, que l'armée turque était prête à tonner sur lui en septembre ou octobre suivant. , (car la chaleur de ces climats ne leur permettra pas d'entrer plus tôt en campagne), il envoya d'avance offrir son territoire au roi de Perse.

Le contraire, cependant, obtenu dans les guerres de Croisade ; dans l'histoire de l'archevêque de Tyr, nous rencontrons des expéditions ou des batailles à chaque mois de l'année : pourtant il y a une histoire qu'il nous raconte, qui semble confirmer le récit de Sir John Chardin, et montrer, que, bien que l'actif et le zèle superstitieux de cette époque pourrait ne pas le considérer, l'été n'était pas un moment propice pour la guerre dans ces pays : et c'est là qu'il nous dit que dans une bataille livrée entre Baudouin IV. et Saladine, en Galilée, autant périrent dans les deux armées par la violence de la chaleur que par l'épée.

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