Mais un certain homme, etc. — Dans le Psaume 110 où notre Sauveur est décrit prophétiquement en la personne d'un roi élevé au trône de majesté divine, glorieux et triomphant, il est dit que son peuple, au jour de son pouvoir, devrait lui offrir des offrandes de libre arbitre ; qui fait allusion à la coutume orientale d'apporter des présents à leurs rois lors de leur investiture.

Cette prophétie s'est accomplie dans une certaine mesure, dans un sens temporel, comme nous le trouvons dans le chapitre précédent ; quand, après l'ascension du Christ au ciel, et que son inauguration fut proclamée par la descente du Saint-Esprit, ceux-là, qui en croyant en lui le reconnurent leur roi, dédièrent leurs biens à son service, vendant leurs terres, etc. et déposant l'argent aux pieds des apôtres, pour être distribué pour le soulagement des pauvres.

Mais la consécration du cœur à lui, fait infiniment le sens supérieur de la prophétie. Parmi ceux qui s'étaient joints à l'église, il y avait un Ananias, qui, comme s'il avait eu l'intention d'imiter le zèle et la libéralité de Barnabas, vendit une possession de terre pour l'approvisionnement de ce fonds de bienfaisance : mais, après l'avoir vendu, il a conspiré avec sa femme Sapphira en privé pour retenir une partie du prix, et pourtant pour livrer publiquement le reste comme le prix total. Saint Pierre, qui avait le don de discerner les esprits, et a probablement reçu une révélation directe du ciel à l'occasion présente, a immédiatement détecté ce comportement mensonger et trompeur.

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