Qui, lorsqu'ils étaient descendus, — Il paraît donc très probable que l'Esprit, dans l'un ou l'autre de ses pouvoirs miraculeux, avait été conféré à tous les chrétiens convertis jusqu'ici ; et il était hautement approprié que les Samaritains aient ce don divin, à la fois comme une confirmation de la vérité de la doctrine chrétienne en général, et comme une preuve pour eux en particulier, que quoi qu'il en soit, ils avaient été autrefois haïs par les Juifs, pourtant, sous l'évangile, ils pourraient être aussi agréables à Dieu que les Juifs, et avoir aussi ouvertement et pleinement droit à tous les privilèges de l'église et du peuple de Dieu.

D'après ce qui suit, il est clair que le Saint-Esprit a été conféré ici dans ses influences surnaturelles et miraculeuses ; pour Simon le magicien a vu quelques-uns des effets merveilleux de ce cadeau divin immédiatement, par les nouveaux convertis parlant des langues qu'ils n'avaient jamais apprises, ou prophétisant, ou faisant des miracles ; et c'est ce qui l'a fait convoiter si ardemment ce pouvoir apostolique. Ceux qui s'imaginent que les apôtres à cette époque n'ont conféré que celles qui ont été communément appelées la position, ou les influences sanctifiantesde l'Esprit, ne peut certainement pas nier que si leur pouvoir avait été si limité, leur octroi du don du Saint-Esprit aurait été exprimé autrement ; car toute l'œuvre de la grâce, depuis l'aube de la lumière divine jusqu'à sa perfection, a son origine dans les influences du Saint-Esprit.

Ce magicien n'aurait pas non plus donné quoi que ce soit, ni pour les influences sanctifiantes de l'Esprit, ni pour le pouvoir de les conférer à d'autres, à supposer que Dieu lui eût accordé une faveur si extraordinaire.

Les apôtres, qui seuls avaient le pouvoir de les transmettre, semblent avoir conféré l'un ou l'autre des dons miraculeux à tous les chrétiens adultes, où qu'ils soient. Sur les apôtres eux-mêmes, et sur le reste des cent vingt, l'Esprit fut immédiatement déversé du ciel, et sans qu'aucun homme n'impose les mains ; mais sur les autres juifs convertis, les apôtres imposèrent les mains et conférèrent ainsi ce don divin.

Comme les Samaritains étaient maintenant juifs de religion, et nombre d'entre eux descendaient même de parents juifs, et comme notre Seigneur lui-même les avait traités comme des juifs pendant son ministère personnel, il n'y avait aucune occasion pour le déversement du Saint-Esprit, en aucun cas. de ses dons miraculeux, sur eux avant le baptême, pour préparer le chemin de leur réception dans l'église chrétienne : comme il y eut manifestement plus tard dans le cas des prémices parmi les Gentils : et, d'autre part, en supposant que le Les Samaritains n'avaient pas été favorisés par des dons spirituels et des pouvoirs miraculeux ; c'est-à-dire ni avant le baptême ni après ; ils seraient venus derrière d'autres églises, et auraient pu alors être prêts à se demander si ceux qui avaient été si particulièrement odieux aux Juifs, étaient maintenant acceptés de Dieu également, et à aimer les privilèges avec les Juifs,

Les deux apôtres descendirent donc et leur conférèrent les dons extraordinaires du Saint-Esprit. Ainsi, selon le plan sage et beau d'élever la nouvelle création, les chrétiens juifs et samaritains étaient tous deux traités de la même manière ; et quelle que fût leur aversion mutuelle, l'esprit bienveillant du christianisme jeta les bases pour apaiser leurs préjugés mutuels, pour guérir leurs malheureux différends, et pour les faire se regarder comme frères en Jésus-Christ, et également agréables à Dieu ; qui est dans l'évangile le plus clairement déclaré être le Dieu et le Père, dans un sens particulièrement éminent, de tous ceux qui croient en Christ et lui obéissent, qu'ils soient Juifs, Samaritains ou Gentils.

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