Ananias passa son chemin, etc. — Si saint Paul avait été un imposteur, il n'aurait pu jouer son rôle qu'en confédération. Il devait être instruit par un à Damas ; Actes 9:6 cet instructeur doit donc avoir été son complice, bien qu'ils aient semblé être des étrangers absolus l'un pour l'autre, et bien qu'il fût un homme d'un excellent caractère, et il était donc très peu probable qu'il se soit engagé dans une telle entreprise.

Malgré ces invraisemblances, cet homme doit avoir été son confident et son complice dans la perpétration de cette fraude, et toute l'affaire doit avoir été préalablement convenue entre eux. Mais ici se présente cette objection : — Comment cet homme a-t-il pu s'aventurer à jouer un rôle si dangereux, sans le consentement des autres disciples, surtout des apôtres ? Ou par quels moyens pourrait-il obtenir leur consentement ? Et avec quelle absurdité s'arrangeaient-ils pour faire de la conversion de Saül l'effet d' un miracle, dont tous ceux qui étaient avec lui devaient attester qu'il n'avait jamais eu lieu ? — Combien n'aurait-il pas été plus facile de le faire assister à quelque prétendu miracle opéré par les disciples,ou par Ananias lui-même, quand personne n'a pu découvrir la fraude, et a ensuite imputé sa conversion à cela, ou aux arguments utilisés par certains de ses prisonniers, avec qui il aurait pu discuter et questionner sur leur foi, et les motifs de cela, afin de colorer sa conversion prévue? En outre, n'est-il pas étrange, si le récit avait été une imposture, et qu'Ananias s'était joint à Saul pour le poursuivre, qu'après leur rencontre à Damas, nous n'entendions jamais parler de leur consorting, ou d'agir de concert, ou que le premier tira quelque profit de l'amitié du second, lorsqu'il devint si considérable parmi les chrétiens ? — Ananias se livra-t-il et continua-t-il une fraude si dangereuse sans aucun espoir ni désir d'avantage privé ? Ou était-il prudent pour Saül de se débarrasser de lui et de risquer son ressentiment ? — Nous supposerons alors,sans miracle, que, comme Saül et sa compagnie se rendaient à Damas, un météore extraordinaire est vraiment apparu, qui a jeté une grande lumière, à laquelle ils étaient effrayés, est tombé à terre ; voir ch.

Actes 26:14 . Cela pourrait être possible, et la peur, fondée sur l'ignorance d'un tel phénomène, pourrait leur faire imaginer qu'il s'agissait d'une vision de Dieu ; même la voix ou le son qu'ils entendirent dans l'air, pourrait être une explosion qui accompagne ce météore ; ou, du moins, il y a ceux qui préféreraient revenir à une telle supposition, si incroyable soit-elle, que de reconnaître le miracle ; mais comment cela expliquera-t-il les paroles distinctes entendues par Saül, auxquelles il répondit ? — Comment cela expliquera-t-il ce qui suivit lorsqu'il vint à Damas d'une manière agréable au sens de ces paroles qu'il entendit ? Comment Ananias est-il venu le trouver là-bas et lui a dit : « Il a été choisi par Dieu pour connaître sa volonté, etc.

" ch. Actes 22:14 Actes 26:16 . ? Ou pourquoi lui a-t-il proposé de se faire baptiser ? quel rapport y avait-il entre le météore que Saül avait vu, et ces paroles d'Ananias ? Dira-t-on qu'Ananias était assez habile pour profiter de la frayeur qu'il avait à l'apparition, afin de faire de lui un chrétien? Mais Ananias pourrait-il lui inspirer la vision, dans laquelle il le vit avant de venir, Actes 9:12 .

? Si cette vision était l'effet de l'imagination, comment se fait-il qu'elle se vérifie si exactement en fait ? — Mais admettant qu'il ait rêvé par hasard de la venue d'Ananias, et cela aussi par hasard ; ou, s'il vous plaît, qu'ayant entendu parler de son rêve, il est venu en profiter, ainsi que du météore que Saül avait vu ; cela surmontera-t-il la difficulté? Certainement pas : car il y avait plus à faire.

Saül fut frappé de cécité, et ce depuis trois jours. Or, si cet aveuglement avait été naturel, à cause des effets du météore ou de la foudre sur lui, il n'aurait pas été possible à Ananias de le guérir, comme nous le constatons qu'il l'a fait, simplement en mettant ses mains sur lui et en prononçant quelques mots. .—Ceci dépassait sans aucun doute la puissance de la nature ; et si c'était un miracle, cela prouve que l'autre a été aussi un miracle, et un miracle fait par le même Jésus-Christ.

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