Un malheur est passé, etc. — Ceci est ajouté, non seulement pour distinguer les malheurs, et pour marquer plus fortement chaque période ; mais aussi pour suggérer qu'un certain temps s'intercalerait entre ce premier malheur des sauterelles d'Arabie, et le prochain des cavaliers euphratéens. La similitude entre les sauterelles et les Arabes est en effet si grande, qu'elle ne peut manquer de frapper tout observateur curieux ; et une plus grande ressemblance est notée par M.

Daubuz, "Qu'il s'est produit dans l'étendue de ce tourment une coïncidence de l'événement avec la nature des sauterelles. Les Sarrasins ont fait des incursions dans toutes ces parties de la chrétienté où les sauterelles naturelles sont habituellement vues et connues pour faire du mal , et nulle part ailleurs ; et cela aussi dans la même proportion. Là où les criquets sont rarement vus, là les Sarrasins sont restés peu; là où les sauterelles naturelles sont souvent vus, là les Sarrasins habitaient le plus; et là où ils se reproduisaient le plus, là les Sarrasins eu leur commencement et leur plus grande puissance. Cela peut être facilement vérifié par l'histoire.

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