Ils vêtirent Daniel — Le vêtement de Daniel d'écarlate était un honneur d'un genre différent de celui mentionné, chap. Daniel 2:46 . Nous n'avons aucune coutume de ce genre. Les personnes reçoivent des faveurs de diverses sortes des princes ; mais le fait de sortir de leur présence dans une robe différente, n'est pas un honneur en usage chez nous, bien qu'il soit encore pratiqué en Orient.

On peut cependant douter de l'intention précise de l'habiller ainsi ; si c'était le revêtir de la dignité de troisième souverain du royaume, en lui revêtant l'habit de cet office ; ou si c'était un honneur distinct; les coutumes modernes de l'Orient ne déterminent pas ce point, parce que les cafétans, ou robes, sont aujourd'hui mis sur les gens avec les deux points de vue.

Ainsi Norden, parlant d'un des princes arabes de la Haute-Egypte, dit qu'il avait reçu à Girge le cafétan du bey, qui était la seule marque de respect qu'ils y portaient alors au gouvernement turc, force de décider entre le concurrents qui devaient avoir la dignité, et celui qui était envoyé à Girge devait absolument être revêtu du cafétan par le bey. Mais alors nous trouvons aussi, que ces cafétans sont donnés simplement comme un honneur, et non comme un insigne d'office.

La Roque nous dit qu'il la reçut lui-même à Sidon, et trois autres serviteurs du consul de France, ainsi que le consul lui-même, qui, à une occasion particulière, servit Ismaël le basha de ce lieu. Agréable à quoi, nous dit Thévenot, qu'il a vu un ambassadeur du Grand Mogol sortir d'une audience qu'il a eue du Grand-Seigneur avec une veste de drap d'or sur le dos, un cafétan dont sorte d'étoffe trente de ses la suite avait aussi : et ailleurs il observe, qu'il a vu cent huit de la suite d'un bey égyptien honoré ainsi avec leur maître, par un bashaw de ce pays.

Mais s'il doit être indéterminé si ce vêtement écarlate était simplement la robe appartenant au bureau avec lequel Daniel était digne, ou un honneur distinct, il n'est nullement incertain s'il lui a été mis ou non, puisque ces cafétans sont toujours en contrairement aux sentiments de Lowth, qui suppose dans son commentaire sur l'endroit, que bien que le roi se croyait obligé d'accomplir la promesse du 16e verset, pourtant il était il est probable que cela ne pourrait pas prendre effet à cette heure inhabituelle de la nuit, et donc que les mots auraient pu être mieux traduits, "Alors Belschatsar ordonna de revêtir Daniel d'écarlate." C'est certainement un raffinement inutile. VoirObservation, p. 278.

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