Ver. 16-18. Mais des villes de ce peuple — tu ne sauveras rien de ce qui respire c'est -à- dire ni homme, ni femme, ni enfant : mais ce massacre de tout le peuple doit être compris seulement, comme nous l'avons observé ci-dessus, au cas où ils ne se rendraient pas quand convoqué, mais rejeté les conditions de paix qui leur étaient offertes ; auquel cas, leur état était pire que celui de tout autre peuple, dont les mâles seulement devaient être tués ; ver. 14. La raison donnée pour cette exécution sévère des Cananéens est, de peur qu'ils n'enseignent aux Israélites leurs abominations, leurs idolâtries sales, leurs superstitions horribles et avilissantes. Lévitique 18. A cause de cela, Dieu les jugea inaptes à vivre plus longtemps sur la face de la terre : car, s'ils avaient été épargnés après avoir obstinément rejeté les termes de paix, ils auraient sans aucun doute cherché à infecter les Israélites avec leur idolâtrie ; et c'était de la miséricorde à la race humaine en général, de ne pas laisser subsister une génération aussi méchante et contagieuse ; comme c'est de la miséricorde de détruire une personne infectée par la peste, de préserver toute une communauté de la maladie.

Nous devrions juste observer que les Girgashites, qui sont mentionnés au chap. 7 : v. 1 sont omis ici, bien qu'ils soient mentionnés à la fois par le Samaritain et par LXX. L'évêque Patrick pense qu'il s'agissait d'un peuple mêlé aux autres et qu'il n'habitait pas seul dans une partie du pays à part : on pense cependant qu'il habitait à l'est de la mer de Tibériade.

Continue après la publicité
Continue après la publicité