Ver. 2. Un bâtard n'entrera pas, etc. — Certains rendent ces mots, un étranger ou un étranger. Voir Spenc. p. 105. Mais M. Locke observe, sur le mot original ממזר mamzer, qu'il est d'avis, avec Maïmonide, que le mamzer dont on parle ici, est celui qui vient de n'importe quelle nudité, c'est-à-dire des rapports incestueux ou illégaux, interdits dansLévitique 18 . VoirZacharie 9:6 . Houbigant est du même avis que M. Locke. « Ceux qui le traduisent, un étranger », dit-il, « quand ils ajoutent la condition ; à moins qu'il ne devienne un prosélyte,ce que Moïse n'ajoute pas, change entièrement la phrase : car ils supposent que si l'étranger devient prosélyte, il entrera par ce moyen dans la congrégation du Seigneur ; tandis que Moïse positivement au sujet ממזר enjoint mamzer, ce qu'il ne doit pas être admis dans la congrégation du Seigneur, jusqu'à la dixième génération; ce qui signifie la même chose que jamais, comme le montre le verset suivant : dix et dixième sont pris pour un nombre indéfini.

Alors Jacob dit à Laban, tu as changé mon salaire ces dix fois, c'est-à-dire très fréquemment. De plus, entrer dans la congrégation du Seigneur, c'était être fait citoyen parmi les Romains, ou être estimé au même rang que les citoyens eux-mêmes ; c'est-à-dire à titre civil et non religieux : car il n'est pas interdit de recevoir des Ammonites ou des Moabites, qui se sont tournés vers la religion des Israélites ; mais une communauté de privilèges civils leur est interdite, de peur que les douze tribus ne s'y mêlent. La raison de cette loi était, évidemment, de dissuader les gens d'un commerce illégal qui laisserait une tache indélébile sur leur postérité. »

Continue après la publicité
Continue après la publicité