Ver. 10. Dans la fête des tabernacles C'était la saison la plus appropriée qui pouvait être choisie à cet effet ; quand, ayant récolté tous les fruits de la terre, ils eurent d'abondants loisirs pour s'occuper de la lecture de la loi ; et étant à la fin de chaque septième année, quand les esprits des hommes étaient libérés des soucis par la libération de leurs dettes, la loi était susceptible de faire plus d'impression sur eux. Bien que les mâles seulement étaient obligés d'apparaître au lieu de culte public à lafête annuelle du tabernacle ; pourtant il semble probable, à partir du verset 12, que tout Israël, hommes, femmes et enfants, devaient apparaître à cette grande septennalefête : en conséquence, nous dit-on, que Josué lut toutes les paroles de la loi devant toute l'assemblée d'Israël, avec les femmes, et les petits, et les étrangers. Josué 8:34 .

Depuis ce temps jusqu'au règne de Josaphat, 2 Chroniques 17:7 qui est calculé à cinq cent trente ans, nous ne trouvons aucune mention d'une lecture publique de la loi ; ni depuis ce temps-là jusqu'à la dix-huitième année du roi Josias, 2 Chroniques 34:30 qui était un espace de deux cent quatre-vingt-deux ans; ni depuis ce temps jusqu'après la captivité babylonienne. Néhémie 8:2 .

RÉFLEXIONS.—1. Moïse, pour perpétuer le souvenir de ces lois, les confie par écrit. La bénédiction d'avoir ces archives ainsi préservées est indescriptible ; la loi et l'évangile tous deux, par miséricorde, ne sont pas engagés dans une tradition incertaine, mais enregistrés en toute sécurité dans le livre de Dieu, afin que notre foi ne repose pas sur la parole de l'homme, mais sur la puissance de Dieu. 2. Le soin et la garde de celui-ci sont confiés aux prêtres et aux anciens, afin qu'eux-mêmes prennent soin de se conformer à ses préceptes, et que les copies qui en sont tirées correspondent parfaitement à l'original. Les ministres doivent parler comme les oracles de Dieu, et les magistrats agissent selon la règle de la parole de Dieu ; alors la bénédiction et le succès de Dieu accompagneront leurs travaux. 3. Une lecture publique de l'ensemble, une fois tous les sept ans, est nommée ; chaque sabbat, une portion devait être lue, et, sans aucun doute,

La toute assemblée d'Israël , puis assemblé; car il les a tous amenés à y assister, afin que la génération montante puisse apprendre leur devoir et être vivifiée dans la voie de l'obéissance. Noter; (1.) Lorsque nous serons le plus heureux de l'évangile-liberté prêché par Jésus-Christ, nous serons ravis de l'entendre et de lui obéir dans chaque appel du devoir. (2.) La parole de Dieu, étant notre seule règle, doit être lue et connue de tous ; combien cruelle la tentative, et combien contraire à la volonté divine, de la tenir fermée au peuple dans une langue inconnue, et d'établir l'ignorance par la loi ! (3.) Rien ne devrait nous engager avec plus de sollicitude que l'instruction précoce de nos enfants dans la connaissance des saintes Écritures, qui seules peuvent les rendre sages à salut.

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