Ver. 19. Maintenant donc, écrivez ce chant La composition divine qui suit dans le chapitre suivant a toujours été admirée comme un chef-d'œuvre ; et pas étonnant, quand on considère qui était son auteur. On a toujours pensé que la méthode la plus profitable pour instruire les gens et communiquer les choses à la postérité, en les mettant en vers. Pour cette raison, comme le rapporte Aristote, les gens chantaient autrefois leurs lois ; et Tully nous dit que c'était la coutume chez les anciens Romains de faire chanter les vertus et les louanges de leurs hommes célèbres à leurs fêtes, en témoignage contre ceux qui ont dégénéré des nobles actions de leurs ancêtres et ont déshonoré les grands une telle poésie leur a été proposée, v. 21.

Le verset 22 doit être lu entre parenthèses ; il est évident qu'Il, au verset 23, se réfère à Dieu. Voir Cicéron, Tusc. Quête. lib. 4. Dissertation de Bentley sur les épîtres de Phalaris, p. 373 et les Mémoires de M. Delanauze sur les Cantiques des Grecs, à l'Académie royale des inscriptions, tom. 13 :

RÉFLEXIONS. — Moïse est de nouveau prévenu de sa fin prochaine. Le meilleur des hommes a besoin d'être réprimandé pour mettre de l'ordre dans sa maison. Sur ce, 1. Moïse est convoqué au tabernacle, avec Josué, solennellement délégué pour être son successeur, pour y recevoir sa charge. 2. Dieu leur apparaît alors dans la Shechinah, et prédit, [1.] Le départ d'Israël de lui, et leur adultère avec des idoles, transgressant, comme une femme, l'alliance de mariage dans laquelle ils avaient été unis au Seigneur , et ce, en conséquence de leur abus de prospérité, et de la charnalité de leurs cœurs méchants.

Noter. (1.) Tout amour du péché est un adultère spirituel. (2.) Eux, qui dorlotent le corps pour enflammer leurs convoitises, chercheront rapidement des gratifications illégales pour eux. [2.] La colère de Dieu est menacée contre eux : puisqu'ils l'abandonnent, il les abandonnera ; et malheur à eux, quand sa sagesse ne les guidera plus, ni sa puissance ne les protègera ! Noter; La plus grande amertume de toute affliction est d'avoir la face de Dieu détournée de nous avec colère.

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