Tu les as guidés par ta force jusqu'à ta sainte demeure. Il y a dans ce chant une si grande variété de temps, tels qu'ils sont actuellement fixés par les grammairiens, qu'il ne peut y avoir d'inconvenance à donner à ce passage une version telle qu'elle il conforme au fait. En accord avec Houbigant, nous rendrions donc ce verset : Tu conduis par ta miséricorde le peuple que tu as racheté ; toi, par ta force, tu le conduis à ta sainte demeure : laquelle sainte demeure peut soit signifier la terre de Canaan, ou le tabernacle de sainteté, que Dieu habita parmi eux dans le désert. Le mot hébreu, que nous rendons conduire, nous présente l'idée de Dieu conduisant paisiblement son troupeau comme un berger.

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