Et sept jours s'accomplissaient. Il semble résulter de ces paroles, comparées au début du chapitre suivant, qu'après que cette plaie eut duré une semaine entière, Dieu l'enleva, afin d'introduire une autre démonstration de sa puissance.

RÉFLEXIONS.— Dieu prévient avant de frapper. La vengeance est son œuvre étrange ; mais quand l'avertissement est vain, alors il tire l'épée étincelante. Le jugement est lourd : toute l'eau s'est changée en sang, leurs poissons détruits, leur terre ainsi menacée de disette, et eux-mêmes de mourir de soif. Les eaux du Nil étaient la cause de la fécondité de l'Egypte, mais maintenant elles sont sa plaie ; Dieu peut si facilement transformer notre confort en malédiction.

Ils avaient souillé ses ruisseaux du sang des enfants hébreux, et maintenant ils auront du sang à boire en retour. Ainsi Dieu remboursera en nature ; et cela fait ouvertement pour leur plus grande conviction. La vérité n'a jamais besoin ni ne cherche le secret. Apprenez donc, (1.) Comme nous pouvons mal nous passer des bénédictions les plus communes : le manque d'eau seul nous détruirait. (2.) Que nous devons blâmer nos péchés comme la cause de toutes nos souffrances.

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