Quatre cents sicles, etc. — L' argent et les pièces d'argent ont déjà été mentionnés, mais c'est le premier endroit où les sicles sont mentionnés. Prideaux, qui nous a donné la meilleure estimation des monnaies hébraïques et attiques, estime qu'un sicle équivaut à trois shillings de monnaie anglaise ; de sorte que la somme qu'Abraham a payée pour son nouvel achat s'élèvera à soixante livres sterling. Mais qu'est-ce donc, dit poliment Ephron, entre toi et moi ? c'est une question trop insignifiante pour mériter l'attention : payez-la, si cela vous plaît le mieux ; sinon, acceptez la terre comme mon cadeau, et enterrez vos morts.

RÉFLEXIONS. — Abraham, au pays de la promesse, n'avait ni maison pour couvrir sa tête, ni sépulcre pour enterrer ses morts : mais sa situation actuelle l'oblige à demander une place si nécessaire. Nous avons ici,

1. Son application aux enfants de Heth. Il était un étranger parmi eux, et donc implore la faveur d'obtenir quelque petit endroit pour un cimetière. La belle Sarah n'était plus agréable maintenant ; elle doit être cachée à sa vue. Noter; (1.) La mort fait d'étranges altérations sur le plus beau visage. (2.) La mort des autres doit nous rappeler la nôtre ; nous ne sommes que des étrangers dans ce monde, et des voyageurs, comme l'étaient tous nos pères. (3.) Nous devons nous méfier d'un chagrin excessif et nous efforcer, selon des principes religieux, d'atténuer ce chagrin qui, s'il est excessif, peut nous blesser, mais ne peut pas profiter aux morts.

2. Sa candidature est reçue avec l'offre la plus généreuse d'un des meilleurs de leurs sépulcres. Bien qu'il se disait étranger, ils le reconnaissaient comme un grand prince.
3. Leur civilité rencontre un retour respectueux. Il s'inclina en reconnaissance de la faveur. Il est de notre devoir d'être courtois. Il les supplie d'intercéder auprès d'Ephron pour vendre la grotte de Macpéla. Ce n'est pas une convoitise illégale de désirer acheter ce que notre voisin peut commodément épargner, et dont nous avons besoin.
4. La générosité d'Ephron. Il propose de le donner ; et quand Abraham voulait bien le payer, il mentionne la valeur de telle manière qu'il laisse entendre qu'il est prêt à la céder sans aucune considération. Il était prudent et juste chez Abraham, qui était riche, de presser l'achat.

Nous ne devrions pas être obligés inutilement envers les autres. Il était noble à Ephron de l'offrir : c'était un mépris des richesses du monde, et un plaisir d'obliger Abraham, ce qui montrait combien il tenait à son amitié. Noter; (1.) Il est bon de se comporter ainsi, de faire apprécier et rechercher notre amitié. (2.) On trouve souvent une générosité chez ceux qui prétendent ne pas être chrétiens, ce qui est un reproche sévère aux professeurs avares de celui-ci. (3.) Entre de vrais amis, rien ne doit être réservé. Une union de cœur fera jamais en quelque sorte communauté de bourse. Nous dirons : Qu'y a-t-il entre moi et toi ?

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