Alors Joseph dit : &c. — Ces trois versets confirment tout ce que nous avons dit de la sagesse et de l'humanité de Joseph. Sage ministre d'État, mais à la fois généreux, tendre et compatissant, il acquit pour son roi tout ce que possédaient ses sujets ; pourtant, au lieu d'insister rigoureusement sur le marché qu'ils avaient conclu, il leur rend leurs biens et ne leur impose un impôt que pour le meilleur soutien de la couronne et du gouvernement de son prince, au taux de quatre shillings la livre, ou partie; qu'il a trouvé par épreuve, de ce qui a été pris dans les sept années d'abondance, AEgypt pourrait bien épargner ; une faveur, que nous voyons les gens reconnaître avec la plus grande gratitude, confessant, qu'il avait été le sauveur même de leurs vies.

Tu as sauvé nos vies ; trouvons grâce aux yeux de mon seigneur ; nous acceptons avec reconnaissance la généreuse subvention, et nous serons les serviteurs de Pharaon, c'est-à-dire . tenons nos terres de lui, et payons-lui la cinquième partie du produit : quelles paroles du peuple prouvent évidemment leur haute satisfaction avec Joseph, et le disculpent suffisamment de tout ce blâme avec lequel l'infidélité moderne a travaillé pour noircir sa réputation.

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