Seul le pays des prêtres n'a pas acheté...Lord Shaftesbury a profité de cette circonstance pour observer, à sa manière habituelle, « à quelle hauteur de pouvoir le sacerdoce établi était arrivé, puisque la couronne offrait de ne pas se mêler des terres de l'église : et que, dans cette grande révolution, rien a été tentée, autant que par voie d'achat ou d'échange, au préjudice de ce clergé terrien ; le premier ministre lui-même ayant joint ses intérêts aux leurs, et est entré, par mariage, dans cette alliance. Mais sa seigneurie semble avoir oublié, 1° que le sacerdoce, à cette époque, était limité aux chefs de famille qui étaient des personnes du plus haut rang et de la plus haute puissance, presque égales au roi, consultées sur toutes les questions d'importance, et qui , sur une vacance, ont souvent été élevés au trône. 2° qu'en raison de leur naissance et de leur dignité, et non de leur sacerdoce, ce grand privilège a été fondé bien avant l'époque de Joseph, et non par son indulgence et sa partialité envers eux. 3° Que de leurs domaines ils payaient toutes les charges des sacrifices, ornements, ustensiles et autres cérémonies religieuses, qui étaient ici accomplis avec la splendeur la plus élevée et la plus coûteuse.

Et, quatrièmement, qu'ils étaient les principaux conseillers adjoints du roi, les ministres, les archivistes, etc. ainsi que les professeurs et professeurs de tous les arts et sciences, et les juges, les magistrats en chef et les officiers du royaume ; dont les domaines, par conséquent, si grands que nous les supposions, pourraient à peine dépasser les dépenses nécessaires pour les soutenir dans tous ces bureaux. De sorte qu'il ne pouvait qu'avoir été injuste, aussi bien qu'imprudent et dangereux, pour le roi, ou son premier ministre, d'avoir fait une telle tentative pour les aliéner. Univ. Hist.

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