Benjamin-Après qu'une bénédiction si remarquable eut été accordée à Joseph, Benjamin, qui était aussi tendrement aimé de son père, aurait pu raisonnablement s'attendre à entendre qu'une grande bénédiction lui était également réservée. Mais, quoique son sort fût l'un des meilleurs, il n'eut cependant pas la satisfaction d'en être informé à ce moment-là ; il plut plutôt à Dieu qu'il eût quelque idée du caractère rapace et sanguinaire de sa postérité. Les voies de la Providence sont, dans ce cas, comme dans beaucoup d'autres, insondables ; mais cependant on peut humblement supposer que cette déclaration était gracieusement destinée à un lointain avertissement aux Benjaminites contre les effets funestes qu'ils se feraient un jour s'ils ne réprimaient leur passion. La prophétie devant nous ne nous présente pas la vue d'un père affectueux beuglant partiellement ses faveurs, mais d'un vénérable prophète, déclarant du Père commun de tous ce qui était de la plus haute importance pour le bien-être de ses enfants à savoir. Durell.

Cette dernière remarque est d'importance, car, à travers toutes ces bénédictions, la direction particulière de la Providence est observable. Si Jacob avait suivi son propre penchant, Joseph, et non Juda, aurait vu tous ses frères se prosterner devant lui, Genèse 49:8 et Benjamin, sans aucun doute, auraient été deuxièmes en honneur et en faveur ; mais Dieu en a disposé autrement ; c'était son Esprit, non celui du patriarche, qui inspirait ces bénédictions.

Benjamin ravira comme un loup - Ou plutôt, Benjamin est un loup ravisseur. Les loups, c'est bien connu, sont les plus féroces et les plus cruels de tous les quadrupèdes ; et, à ce titre, nous les trouvons dans la mythologie païenne consacrée au dieu de la guerre. Il est observé par AElian, que rien ne les intimide lorsqu'ils sont stimulés par la faim ; et il les compare à des hommes très méchants, qui méprisent tout danger sur la voie de leurs infâmes desseins. Qu'il y ait une grande similitude entre cet animal et la tribu que nous considérons maintenant, apparaîtra par la suite. Durell.

Et la nuit, il partagera le butin Les plus judicieux parmi les commentateurs modernes sont persuadés que le patriarche désigne la guerre, obstinément et injustement entreprise par cette tribu, contre la force unie de tout Israël. Voir Le Clerc, Calmet, etc. Et en effet ce sens est construit sur une base plus solide ; c'est un événement digne de l'attention d'un esprit prophétique, et est conforme à la déclaration générale de Jacob,Genèse 49:1et à toute la teneur de la prophétie. Le récit de cette transaction la plus abominable (qui est née de petits commencements, jusqu'à ce qu'elle ait atteint une telle hauteur, que soixante-cinq mille vies au moins y ont été perdues, et qui a failli être accompagnée de l'extinction totale d'une tribu en Israël) nous a été transmis, avec toutes ses circonstances, dans le livre des Juges, ch. 19 : et 20 : Dans cet événement on peut, je pense, sans grande sagacité, tracer la silhouette du loup dans la conduite des Benjamites : leur esprit farouche, mais peu généreux, est presque aussi frappant dans le récit de l'historien que dans le récit poétique. la description.

Mais si quelqu'un s'attend à discerner une ressemblance exacte dans chaque partie de la pièce entre cette tribu, en ce qui concerne le fait mentionné, et la bête sauvage mentionnée plus haut ; il doit considérer que tous les compléments d'une comparaison répondent rarement, à tous égards, à l'objet illustré. Durell.

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