Que par deux choses immuables, « à savoir, une promesse et un serment, dans chacun desquels il est impossible à Dieu de mentir, nous pourrions avoir une forte consolation, même nous qui, dans l'humble obéissance aux desseins gracieux de son évangile, avons fui comme refuge pour saisir l'espérance qui nous attend, le noble prix que cet évangile propose comme le grand objet de notre ambition et de notre poursuite. » Le Dr Heylin observe que le mot παρακλησιν, rendu consolation, signifie incitation, et il observe que les mots de la clause suivante sont figuratifs, mais clairs et hautement instructifs pour ceux qu'ils concernent ; c'est-à-dire ceux qui ont renoncé au monde et à ses vains intérêts, et mettent tout leur bonheur à être totalement conformes à la volonté de Dieu.

L' espoir que cela s'accomplira un jour en eux, est le refuge où ils fuient nécessairement : car sans espoir l'esprit ne peut avoir de repos ; et ces personnes ayant retiré leurs espérances des intérêts séculiers, l'espérance du salut (c'est-à-dire la conformité à la volonté divine) est leur seul refuge. Une ferme adhésion à cet espoir les maintient inébranlables dans la mer bruyante des tentations avec laquelle ils sont agités ; car ainsi la métaphore se poursuit dans le verset suivant : quel espoir nous avons comme ancre de l'âme, à la fois sûre et inébranlable, &c.

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