Ver. 14. Et les hommes lui assurèrent : Notre vie pour la vôtre , c'est-à - dire Nous périrons plutôt que de vous laisser subir le moindre préjudice ; ou, Puissions-nous périr, si votre demande n'est pas satisfaite ! Ils se sont engagés par serment (voir v. 17.) autant qu'ils étaient en eux, dans une ferme persuasion que Josué ne manquerait pas de ratifier ce qu'ils avaient promis uniquement pour le bien public.

Si vous ne prononcez pas ceci notre affaire , ou, comme l'hébreu l'indique, ceci notre parole ; -dans l'engagement que nous prenons avec vous. Persuadés qu'il fallait tenir leur serment, ces Israélites prudents ne crurent pas devoir le prêter témérairement ; ils précisent la condition à laquelle ils l'entreprennent, à savoir que Rahab garderait secret ce qui s'était passé entre elle et eux.

Sans cela, d'autres que ceux de sa famille auraient pu se réfugier dans sa maison, ou d'autres maisons que la sienne auraient pu imiter le gage par lequel cette dernière devait être connue ; et ont ainsi trompé la vigilance de ceux qui, en tant qu'exécuteurs des commandements de Dieu, ne devaient épargner qu'elle-même et ceux qui lui appartenaient.

Nous traiterons avec bonté, etc. — C'est-à-dire : « Nous ferons miséricorde envers vous et tiendrons notre promesse. L'Écriture se sert souvent de ces expressions pour désigner les faveurs de Dieu envers ses enfants, et la fidélité avec laquelle il accomplit les promesses qu'il leur a faites.

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