Et elle envoya et appela Barak, etc. — En vertu de son autorité suprême, qui n'était pas contestée par toute la nation, elle envoya chercher Barak ; dont nous ne savons pas plus que le fait qu'il est né ou qu'il a habité dans la ville de Kedesh, dans la tribu de Nephtali. Tambourin,vers laquelle Barak reçut l'ordre d'attirer ses forces, était une montagne célèbre non loin de Kedesh, dans la tribu de Zabulon, et sur les confins d'Issacar et de Manassé ; qui avait une grande plaine au sommet, où une armée pouvait être constituée et exercée commodément. Les voyageurs modernes le confirment. « Le mont Tabor, dit Maundrell, se tient tout seul, à environ deux ou trois stades dans la plaine d'Esdraelon : après une ascension très laborieuse, qui dura près d'une heure, nous atteignîmes la partie la plus élevée de la montagne : elle a une plaine zone au sommet, la plus fertile et la plus délicieuse, d'une figure ovale, s'étendant sur un stade de largeur et de longueur sur 2. Cette zone est entourée d'arbres de toutes parts, sauf vers le sud.

Elle était autrefois entourée de murailles, de tranchées et d'autres fortifications, dont elle présente encore aujourd'hui de nombreux vestiges. — Du haut du Thabor, vous avez une perspective qui récompense bien le travail de son ascension. Il est impossible à l'œil de l'homme de percevoir une plus grande satisfaction de cette nature. Au nord-ouest, on discerne au loin la Méditerranée ; et tout autour de vous se trouvent les vastes et belles plaines d'Esdraelon et de Galilée, qui vous offrent une vue sur de nombreux endroits mémorables pour la station balnéaire et les miracles du Fils de Dieu. Au bas du Tabor vers l'ouest, se dresse Daberah, un petit village, censé prendre son nom de Deborah. Près de cette vallée se trouve la fontaine de Kishon. » Voir Journey from Aleppo, p. 114. Concernant Kishon, le Dr Shaw nous dit : « En voyageant sous un front sud-est du Carmel,Rasel-Kishon, ou le chef de Kishon. Ceux-ci seuls, sans les moindres apports, plus près de la mer, déversent suffisamment d'eau pour former une rivière moitié aussi grande que l'Isis.

Pendant la saison des pluies, toute l'eau qui tombe sur le versant oriental de la montagne, ou sur le terrain qui s'élève vers le sud, s'y jette en plusieurs torrents, auxquels elle déborde sur ses rives, acquiert une merveilleuse rapidité, et porte tout devant elle. C'est peut-être à une telle conjoncture que l' on dit que les étoiles luttent contre Sisera (ch. Juges 5:21.) en apportant une abondance de pluie, par laquelle le Kishon était parfois si haut et si rapide, qu'il balaie l'armée de Sisera en essayant de le traverser à gué. Mais ces inondations ne sont qu'extemporanées, sans aucune durée ; car le cours du Kishon, qui n'a qu'environ sept milles de longueur, court très rapidement, jusqu'à une demi-lieue de la mer, où il se perd. » Voir Travels, p. 274.

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