Joas dit à tous ceux qui se dressaient contre lui, c'est-à-dire contre son fils. Il y a quelque chose de rationnel et de noble dans cette excuse que fait Joash ; et il semble très probable, que la raison qu'il emploie ici avait influencé son propre esprit ; car il ressort de Josué 6:31 qu'il était un idolâtre, jusqu'à ce qu'il soit convaincu par cette indignité que son fils offrit à Baal, que ce dernier était une misérable idole incapable de s'aider.

Joas, dans son indignation, observe que, loin de mettre à mort Gédéon pour avoir déshonoré Baal, l'homme qui serait assez absurde pour plaider pour lui, devrait être immédiatement mis à mort lui-même ; puisqu'il était évident qu'il ne pouvait être un dieu, en ne vengeant pas sa propre cause. Pendant que c'est encore le matin, Houbigant rend, quiconque défendra sa cause jusqu'au matin, qu'il meure ; qui suivent le syriaque et l'arabe.

RÉFLEXIONS.— Pour continuer notre revue de cette belle histoire.—Avant que Dieu n'avance Gédéon comme juge en Israël, il mettra sa piété aussi bien que son courage à l'épreuve. Par conséquent,

1. La même nuit, après qu'il lui fut apparu au pressoir, il lui parla dans une vision sur son lit, et lui commanda de renverser l'autel de Baal, que son père avait érigé, et sur lequel les hommes de la ville payait leurs dévotions ; abattre le bosquet qui l'entoure, ou peut-être l'image dessus ; puis bâtis un autel sur le rocher où l'Éternel avait fait éclater le feu, et y offrit le jeune taureau de son père, destiné à Baal, le second de la stalle ; ou, et le second, un autre de sept ans, les deux meilleurs du troupeau ; et cela avec le bois du bosquet, ou image, qu'il avait coupé.

Noter; (1.) Dieu choisit souvent des instruments improbables, comme maintenant en faisant sortir un éminent réformateur d'une maison vouée à l'idolâtrie. (2.) Lorsque le sang de l'expiation est versé, il y a de confortables espoirs que le péché sera pardonné et que l'affliction prendra fin. (3.) Christ est à la fois notre rocher et notre autel; ce seront des sacrifices acceptables qui seront offerts par lui. (4.) C'est une sage amélioration du mammon injuste, quand, comme ces monuments de l'idolâtrie, nous pouvons le soumettre à l'œuvre et au service de Dieu.

2. Gédéon n'entend pas plus tôt qu'il obéit. La même heure, probablement, il se leva ; et, comme la nuit favorisait le mieux ses desseins, et empêchait l'interruption, avant le matin, grâce à l'aide de ses fidèles serviteurs, qu'il appela à sa disposition, l'autel de Baal fut étendu dans la poussière, et le nouvel autel élevé de Dieu fumant avec la reconnaissance reconnaissante. sacrifice. Noter; (1.) Dans une maison idolâtre, on en trouve souvent qui ne fléchissent pas le genou devant Baal, mais, quoique en secret, s'attachent au Seigneur leur Dieu. (2.) Il ne craignait pas le déplaisir de son père ni du peuple : là où est la crainte de Dieu, elle engloutit toute autre préoccupation. (3.) Lorsque nous sommes appelés à l'œuvre de Dieu, il nous appartient de nous hâter et de ne pas tarder. Ce que tu fais, fais-le vite.

3. Le matin bientôt révélé la scène. Les hommes de Baal, accourus à leurs dévotions, sont surpris de voir leur bosquet et leur autel ruinés. Gideon porte bientôt le soupçon, de sa désaffection connue à leur Dieu : enragé jusqu'à la folie, rien ne les satisfera que son sang. A cet effet, ils demandent à Joas, son père, de le livrer entre leurs mains. Noter; (1.) Ceux qui seront zélés pour Dieu contre les péchés des hommes, doivent encore mettre leur vie entre leurs mains. (2.) À quelle heure l'autel de Baal a-t-il été visité? Leur faux culte ne s'élèvera-t-il pas en jugement contre ceux qui ni tôt ni tard ne fléchissent les genoux devant le vrai Dieu ?

4. Joas refuse hardiment de se conformer à une demande si cruelle et déraisonnable : Soit par affection naturelle pour son fils, soit, plus probablement, convaincu du mal de l'idolâtrie abominable dans laquelle il avait vécu. Il les réprimande donc à juste titre pour avoir plaidé pour Baal, en opposition à l'ordre divin ; et, au lieu d'abandonner son fils, menace justement (pour lequel il pourrait invoquer la loi expresse de Dieu) celui qui oserait dire un mot pour cette idole de mort instantanée. Il défie également avec mépris Baal, s'il était un dieu, de plaider pour lui-même ; afin de convaincre le peuple, de l'impuissance de Baal, de sa folie ainsi que du péché de se confier en lui.

Noter; (1.) Si nous avons été zélés dans une mauvaise cause, nous devrions avec plus de zèle chercher à corriger ce que nous avons mal fait, par notre apparence ouverte pour la vérité. (2.) Rien ne doit prévaloir sur nous pour abandonner les innocents, quiconque s'associe pour les détruire. (3.) Bien qu'il puisse être très dangereux de réprimander un peuple méchant, nous devons faire notre devoir et faire confiance à Dieu pour l'événement.

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