Parle à Aaron, en disant, etc. — Encore plus pour pourvoir à la dignité de la prêtrise, et surtout pour la protéger de ce mépris que les défauts corporels et les imperfections sont trop susceptibles d'éveiller dans l'esprit ; il est ici enjoint qu'aucun membre de la famille d'Aaron ne soit admis à cette fonction sacrée, avec de tels défauts ou défauts personnels. Tout ce qui est superflu, dans le verset suivant, est dit par les docteurs hébreux comme signifiant toute inégalité dans les membres qui sont des paires ; comme lorsque l'un des yeux ou des jambes d'un homme était plus gros que l'autre, דק dak, rendu nain, dans le verset 20, observe le Dr Beaumont, est, en général, ce qui est petit ou mince ;et, par les Hébreux, se réfère à toute imperfection de l'œil ; par d'autres, à la petite ou mince stature du corps; comme, être un nain. Il y avait une loi similaire donc celle-ci chez les anciens Romains, Sacerdos entier assis; qu'un prêtre doit être entier dans toutes ses parties ; que Seneca mentionnant, Controv.

Lévitique 4:2 explique par l'exemple de Metellus, qui, perdant son œil, en s'aventurant à arracher le palladium des flammes, alors que le temple de Vesta était en feu, s'est vu refuser le sacerdoce; car bien qu'il ait fait un grand service, par lequel il a acquis un grand honneur ; pourtant leur opinion était qu'un prêtre qui était défectueux dans n'importe quel membre de son corps devait être évité comme une chose de mauvais présage. Il y avait aussi une loi parmi les Athéniens dans le même but, aussi bien que parmi beaucoup d'autres des païens : Règlements, qui, bien que probablement faits, parce que les hommes sont très enclins à mépriser ceux qui travaillent sous la difformité corporelle ; pourtant, dans la loi divine, sans doute, avait une autre portée et une portée morale : nous trouvons que la perfection était exigée comme indispensable dans tous les sacrifices ; voir le chapitre suivant,Lévitique 21:21, &c. dans lequel a été découvert non seulement la perfection du Grand Sacrifice, mais la pureté d'esprit attendue de ceux qui ont offert : ainsi le grand prêtre et ses frères n'étaient pas seulement tenus d'être parfaits, en tant que types de notre grand grand prêtre, et du sacerdoce chrétien, mais en tant que ministres immédiats de Dieu ; dont il est exigé, sous chaque dispense, qu'ils soient distingués par une grande pureté de vie ; que leurs familles soient bien réglées ; et qu'ils devraient faire et être rien qui pourrait s'exposer et leur religion au mépris.

Noter; Si des défauts naturels disqualifiaient les hommes pour l'ancien sacerdoce, combien plus la turpitude morale devrait-elle disqualifier pour le ministère évangélique ? Un ministre spirituellement aveugle, ou hésitant dans ses opinions, ou pervers dans sa marche, ou vicieux dans son caractère, devrait être banni de l'autel de Dieu.

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