Je suis résolu : Autrefois, les intendants, en plus de s'occuper des affaires domestiques de leur maître, donnaient des baux de leurs terres, et réglaient le loyer que chaque locataire devait payer ; ce qui n'est pas un mode inhabituel de nos jours. En conséquence, l'intendant de la parabole a fait usage de cette branche de son pouvoir pour acheter la bonne volonté des locataires de son seigneur. Après avoir accumulé leurs loyers dans les baux qu'il avait récemment donnés, il a maintenant déterminé qu'ils devraient avoir leurs biens aux mêmes conditions qu'autrefois.

Cette interprétation de la parabole peut être déduite, non seulement de la nature de la chose, mais du sens propre des mots χρεωφειλετης et γραμμα, l'un signifiant toute sorte de débiteur, et parmi les autres un locataire ; et l'autre, toute espèce d'écrit obligatoire, et entre autres un bail : d' ailleurs, dans cette optique, la faveur qui fut faite aux locataires était substantielle, et les imposait à des obligations durables : tandis que, selon l'interprétation commune, le l'intendant ne pouvait pas se proposer de tirer autant de profit de toute rétribution que les débiteurs lui feraient pour les sommes qui leur étaient remises, que ces sommes valaient pour lui-même ; et c'est pourquoi il aurait pu mieux les exiger et les mettre dans sa propre poche.

Continue après la publicité
Continue après la publicité