Et commençant par Moïse, etc.— Afin que sa réprimande puisse paraître bien fondée, que leurs esprits affaissés puissent être soutenus, et qu'ils puissent être préparés à la découverte qu'il allait faire de lui-même, dont il expliqua tous les types et prophéties de l'Ancien Testament qui se rapporte aux souffrances du Messie ; tels que les sacrifices mosaïques, l'élévation du serpent d'airain, le 22e Psaume, le 53e d'Isaïe, &c.

&c. Il n'est pas nécessaire de supposer que les souffrances, la résurrection et l'exaltation de Christ sont chacune d'elles distinctement prédites dans chacune des parties des écrits sacrés qui sont mentionnés dans ce verset. C'est assez si Moïse a donné quelques indications à son sujet, ce que les prophètes suivants ont continué; et si, lorsque tous leurs témoignages sont réunis, tous ces événements sont exprimés par l'un ou l'autre d'entre eux.

Le dessein de notre Seigneur entrant dans une exposition si particulière des prophètes, ou des écrivains sacrés, était de montrer qu'en faisant un bon usage de leur compréhension, ils pourraient, à partir de ces mêmes écritures dont ils permettaient l'autorité, avoir été convaincus que le Le Messie aurait dû souffrir, comme ils l'avaient vu souffrir, et ressusciter des morts le troisième jour : c'est-à-dire que le Christ a choisi plutôt de les convaincre par raison que par sens, ou du moins pour préparer leur esprit, que leur approuver ensuite le témoignage de leurs sens, devait être avec le concours de leur raison : il avait procédé de la même manière avec les autres disciples à Jérusalem ; à tous ceux à qui il avait jusque-là refusé l'évidence du sens, n'étant apparu à aucun d'eux, excepté à Pierre, qu'après le retour de ces deux disciples à Jérusalem.

Ce procédé, qui devenait à la fois le Seigneur de la justice et de la vérité, et la liberté morale de l'homme en tant qu'être raisonnable, aurait dû être empêché, si Christ s'était découvert à eux lors de sa première apparition. L'émerveillement et l'étonnement auraient alors pris la place de la raison, et les auraient laissés, peut-être, quand l'impression forte était un peu usée, dans le doute ou le scepticisme. Le point discuté sur la route était de savoir s'il était agréable de prophétiser que Christ souffrirait et ressusciterait d'entre les morts ? Christ lui-même a entrepris de prouver cette proposition en général à partir des écritures de l'Ancien Testament ; et l'argument, par sa grâce, a semblé avoir son effet prévu.

Supposons maintenant qu'il se soit fait connaître, et qu'ensuite il soit entré dans son argumentation ; quelle aurait été la conséquence ? De toute évidence, la surprise de voir quelqu'un d'entre les morts et l'autorité du Christ raisonner à partir des Écritures ont dû troubler leur jugement et les faire peut-être se soumettre à son interprétation des prophéties, sans considérer particulièrement leur justesse et leur convenance. .

La simple raison, par conséquent, pour laquelle la découverte n'a pas été faite plus tôt, est que leurs compréhensions pourraient d'abord être convaincues par la force de l'argumentation ; tandis que leurs esprits étaient encore libres de toute impression par l'événement lui-même, et la force irrésistible de l'autorité du Christ.

Continue après la publicité
Continue après la publicité