Tu ne m'as pas donné de baiser, etc. — Puisqu'il était d'usage que le maître de maison recevait ses hôtes avec un tel salut, de leur fournir de l'eau pour se laver les pieds, etc. il est possible que Simon ait omis certaines de ces politesses, de peur que ses frères qui étaient à table avec lui ne pensaient qu'il accordait trop de respect à Jésus ; et s'il y avait une telle légère intention, cela pourrait être une raison supplémentaire pour que notre Seigneur prenne une telle attention particulière de la négligence.

L'auteur des Observations remarque que Notre-Seigneur reproche au pharisien de ne lui avoir donné aucun baiser ; tandis que la personne que le pharisien avait blâmée dans son cœur, n'avait cessé de lui baiser les pieds dès son entrée dans la maison. On voit par le contraste que notre-Seigneur suppose ici, entre les baisers de la femme et l'attention qu'il avait raison d'attendre du pharisien, qu'il ne cherchait pas son baiser des pieds, mais quelque autre salut.

Mais quoi ? — Pas les baisers d'égalité très certainement, mais plutôt ce baiser de la main, qui marque notre révérence, — la révérence habituellement payée en Orient à ceux d'un caractère sacré, et que, contrairement aux règles de la bienséance, il avait omis. Ainsi Norden nous dit qu'un prêtre copte, qu'ils ont pris dans leur barque des environs du Caire à une assez grande distance du Nil, l'a portée assez haut, de sorte qu'il a osé leur dire plus d'une fois, qu'il ne pouvait pas les prendre. pour les chrétiens, puisque personne d'entre eux ne s'était proposé de lui baiser les mains ; tandis que les Coptes couraient tous les jours en foule autour de lui, pour lui témoigner leur respect par de telles marques de soumission.

Et à Saphet en Galilée, où les Juifs ont une sorte d'université, le docteur Pocock a vu les rabbins inférieurs complimenter le chef, qui était élégamment vêtu de satin blanc le jour de la Pentecôte, en venant avec une grande révérence et en lui baisant la main. Voir Observations, p. 262.

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