À cause de votre incrédulité — Lorsque les disciples sont venus avec notre Seigneur, ils lui ont demandé la raison pour laquelle ils ne pouvaient pas chasser ce démon particulier ; auquel il répond, à cause de votre incrédulité. — "Sachant que vous doutiez que je puisse vous permettre de chasser ce démon, je l'ai ordonné de sorte qu'il ne sorte pas sur votre ordre, pour un reproche de la faiblesse de votre foi." Nous pouvons observer que les disciples avaient tenté de le chasser.

Pour les encourager, notre Seigneur leur décrit l'efficacité de la foi des miracles ; Si vous avez la foi comme un grain de moutarde, etc. Si vous n'avez qu'un degré moindre de la foi des miracles, vous pouvez dire à la vaste montagne d'où nous venons de descendre : Déplacez-vous et allez dans un autre endroit, et elle vous obéira. Vous pourrez par cette foi accomplir les choses les plus difficiles, dans tous les cas où la gloire de Dieu et le bien de son église sont concernés.

Il est certain que la foi dont il est ici question peut subsister sans sauver la foi : Judas l'avait, ainsi que beaucoup, qui ont ainsi chassé les démons, et pourtant auront enfin leur part avec eux. Ce n'est qu'une persuasion surnaturelle donnée à un homme que Dieu fera des miracles par lui à cette heure-là. Or, bien que j'aie toute cette foi pour enlever des montagnes, si je n'ai pas la foi qui agit par amour, je ne suis rien.

Non seulement les personnes auxquelles le pouvoir de faire des miracles était conféré, étaient obligées d'avoir la foi de même, pour l'exercice de ce pouvoir ; mais c'était une foi différente de celle qui était nécessaire au sujet des miracles. Car elle consistait, premièrement , en une notion juste et élevée de la puissance divine par laquelle le miracle devait s'opérer ; deuxièmement, comme nous l'avons observé, en une ferme persuasion que le miracle devait s'opérer à ce moment particulier.

Or cette persuasion devait naître d'une double source : 1. Une conscience du pouvoir que le Christ leur avait conféré lorsqu'il les avait ordonnés ses Apôtres ; 2. Elle devait naître d'une impression sensible faite sur leur esprit par l'Esprit de Dieu, leur signifiant qu'un miracle devait être accompli à ce moment-là. Aussi les apôtres, et ceux des premiers chrétiens honorés plus tard du pouvoir des miracles, n'essayèrent-ils jamais de l'exercer sans éprouver une impression de ce genre ; comme il est clair de St.

Paul quittant Trophime à Milet, malade.—C'est pourquoi, comme les neuf avaient, selon toute probabilité, tenté de guérir le jeune dont il est question dans ce récit, et avaient fait cette tentative avec un certain degré de doute, il n'est pas étonnant qu'ils aient échoué. Pour déplacer des montagnes est une expression proverbiale, ce qui signifie l'accomplissement de quelque chose qui semble impossible, comme nous pouvons apprendre de Zacharie 4:7 .

Quand les Juifs avaient l'intention d'exalter l'un de leurs médecins, ils avaient coutume de dire de lui qu'il arrachait des montagnes par les racines. Dans cette description de l'efficacité de la foi, il y a un beau contraste entre la petitesse d'un grain de moutarde, auquel leur foi est comparée, et l'immensité de la montagne qui devait être ainsi enlevée. Le Dr Heylin remarque finement : « Toute nature inanimée est passive envers la Divinité, et exécute donc infailliblement ce pour quoi elle est conçue. Lorsque la foi est consommée dans la nature humaine, elle devient également susceptible de l'énergie divine.

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