Maintenant—le concile cherchait un faux témoignage— Quand le concile découvrit que Jésus refusait de répondre à la question selon laquelle ils auraient tiré de lui une reconnaissance qu'il était le Messie, (voir Jean 18:19 ; Jean 18:40 .) ils examinèrent de nombreux témoins. pour prouver qu'il avait assumé ce caractère : car par ce qui arriva ensuite, il apparaît qu'ils considéraient une telle prétention comme un blasphème dans sa bouche, qui, n'étant qu'un homme, comme ils le supposaient, ne pouvait, sans offenser la majesté de Dieu, prendre le titre de Fils de Dieu, qui de droit appartenait au Messie.

En interrogeant les témoins, ils agissaient comme des persécuteurs intéressés et enragés, plutôt que comme des juges impartiaux ; car ils formaient les questions de manière à en tirer, si possible, des expressions qu'ils pourraient pervertir en motifs de culpabilité, sur quoi ils pourraient condamner Jésus. Mais quoiqu'ils s'efforçâtssent de se procurer une preuve qui justifierait aux yeux de la loi la sentence qu'ils étaient résolus à rendre à tout prix sur Jésus, ils s'y employèrent en vain.

Comme c'était une grande preuve de l'innocence de Christ (car autrement ses complices auraient pu être heureux d'acheter leur propre sécurité en le mettant en accusation), c'est aussi un exemple singulier du pouvoir de Dieu sur les esprits des hommes ; que pour toutes les récompenses que ces grands hommes pouvaient offrir, on ne pouvait se procurer deux témoins cohérents pour accuser Jésus de crimes grossiers. Peut-être que l'exercice de son pouvoir miraculeux, en frappant au sol ceux qui étaient les plus en avant pour le saisir, pourrait intimider les esprits de certains, qui auraient pu autrement être dominés. Voir Jean 18:6 .

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