Par conséquent, si tu apportes ton don... Plus loin, pour éteindre les premières et les plus petites étincelles d'inimitié, et empêcher toute occasion de ressentiments colériques, notre Seigneur ajoute ce qui suit de ceci au verset 26 ; car jusqu'à présent son avis s'étend au sixième commandement. Notre-Seigneur a insisté particulièrement sur la réparation, nous assurant qu'à moins qu'elle ne soit faite, Dieu n'acceptera pas le culte de tels délinquants ; étant infiniment plus satisfaits du repentir que des sacrifices ou des cultes extérieurs de quelque nature que ce soit, quelque précieux que puissent paraître ces devoirs aux yeux des hommes charnels.

Vaine est donc leur présomption, qui s'imaginent pouvoir réparer des actes d'injustice encore plus grossiers, par des actes de dévotion : « Par conséquent, si tu apportes ton don, , — ton offrande volontaire, à l'autel, et là souviens-toi que ton frère a quelque chose contre toi, — toute cause juste de plainte ; laisse là ton cadeau devant l'autel : — ne laisse pas de côté les pensées d'adorer Dieu, parce que tu n'es pas dans un état convenable, mais prépare-toi à son adoration sans délai ; va ton chemin ; réconcilie-toi d'abord », &c.

Il est observable que Philon, en expliquant la loi de l'offrande pour le délit, nous dit que, lorsqu'un homme avait blessé son frère, et, se repentant de sa faute, l'a volontairement reconnu, (auquel cas la restitution et le sacrifice étaient requis), il devait d'abord faire la restitution, puis entrer dans le temple, présenter son sacrifice et demander pardon. C'est un récit très juste et naturel de la question, et ajoute une grande illustration à ce texte. Voir Macknight et Doddri

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