Ne crie-t-on pas à la sagesse, etc. — Nous pouvons considérer ce chapitre comme lié au précédent, et faisant un seul et même discours. Le sage a représenté dans ce qui précède, les dangereuses séductions du plaisir, dans le langage d'une femme adultère. Il décrit ici la sagesse nous invitant à son amour, dans un discours noble, grand, élevé, et par de magnifiques promesses des avantages les plus solides. Du 1er verset au 12e, elle loue sa doctrine et ses préceptes ; du 12 au 32, elle exalte ses œuvres divines et excellentes ; et du 32e à la fin, elle invite à sa recherche par la vue des plus riches récompenses.

Certains des anciens pères qui ont écrit contre les ariens, et plusieurs des modernes les plus capables et les plus pieux, entendent par cette sagesse éternelle la seconde personne de la Divine Trinité ; de manière à appliquer une partie des attributs de cette sagesse à la divinité, et une autre à l'humanité du Fils de Dieu. Voir Calmet.

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