Tu visites la terre, etc. — Un commentaire complet sur cet hymne sacré, dit le docteur Delaney, n'est l'œuvre ni de ma province ni de mon génie ; et c'est pourquoi j'observerai seulement que les cinq derniers vers sont l'image de joie la plus ravissante, la plus poétique et la plus naturelle que l'imagination puisse former ou comprendre. Le lecteur de goût verra cela dans la traduction la plus simple, Psaume 65:9 , &c. Tu as visité la terre ; tu l'as fait convoiter, et tu l'as enrichi. Le fleuve de Dieu est plein d'eau. Tu leur fourniras du blé, parce que tu l'as préparé. Saturer [en hébreu s'enivrer ]ses sillons ; fais-les couler avec des averses : fais-la fondre, bénis ses bourgeons naissants, tu as couronné l'année de ta bonté, et tes globes tomberont sur la graisse ; les pâturages du désert s'effondreront ; les collines exulteront et seront ceintes d'allégresse ; les champs se sont vêtus de bétail ; les vallées se sont couvertes de blé.

Ils crieront ; oui, ils chanteront. Le lecteur remarquera facilement que lorsque le divin poète avait vu les averses tomber du ciel et le Jourdain déborder de ses rives, toutes les bénédictions qui en résultaient étaient à ce moment-là présentes à sa rapide vue poétique, et il les peint en conséquence. Je voudrais juste faire remarquer que le fleuve de Dieu est supposé par de nombreux commentateurs signifier les nuages, qui, comme un vaste fleuve, ne sont jamais épuisés. Mudge rend le onzième verset, Tu entoures les années de ta richesse, et les traces de tes roues s'engraissent ; Dieu est considéré, dit-il, comme dans son char faisant le tour de la terre ; et de ce char, c'est-à-dire les nuages, distillant partout la graisse, la fertilité et l'augmentation.

Tes chemins sont très bien rendus dans la version liturgique, Tes nuages. Rien de plus élégant et poétique que la personnification des collines, des pâturages et des vallées, dans les 12e et 13e vers. Mais sans aucun doute, ces paroles peuvent être délicieusement spiritualisées par l'âme dévote.

RÉFLEXIONS. — Le psalmiste ici, comme bouche de l'assemblée, adresse sa prière à Dieu.

1. Il lui attribue la gloire. La louange t'attend, ô Dieu, en Sion; ton peuple là-bas, attendant tes miséricordes, est prêt à les rencontrer avec des chants d'action de grâces : ou, à toi appartiennent le silence et la louange ; attente silencieuse sous toutes les difficultés et épreuves, et acquiescement entier à ta sainte volonté ; et la louange, le tribut dû pour la délivrance : à toi sera accompli le vœu qui a été fait dans leur détresse, et, sur la réponse gracieuse donnée à leur prière, devrait être avec délice rendu à Dieu. Noter; L'attente patiente sera remplacée par des louanges joyeuses.

2. Il l'adore comme le Dieu qui écoute la prière. O toi qui entends la prière, toujours prêt à répondre, oui, plus prêt à entendre que nous à prier, toute chair viendra à toi, engagée par la renommée de ta grâce, encouragée par les promesses de ta parole, et l'expérience de ta gens.

3. Il exprime sa confiance dans la grâce de Dieu qui pardonne et sanctifie. Les iniquités prévalent contre moi ; les paroles d'iniquité, les calomnies malveillantes de ses ennemis, ou les corruptions intérieures de son propre cœur ; mais quant à nos transgressions, tu les purifieras, quelle que soit leur gravité ; que ce soit les siens ou ceux du peuple fidèle de Dieu, il savait que le sang expiatoire purifierait leurs consciences et effacerait la culpabilité, le pouvoir et la nature de tous leurs péchés.

4. Il déclare la béatitude du peuple de Dieu, qui a été admis dans ses parvis, et favorisé d'un sens de son amour. Là se trouvait la plus vraie satisfaction ; la bonté de sa maison et le confort de son culte rafraîchiraient abondamment leurs âmes. Noter; (1.) La communion avec Dieu est le plus grand bonheur de l'homme. (2.) Ceux qui voudraient jouir de la présence de Dieu, doivent s'approcher de lui dans les ordonnances de son culte, et être parmi les serviteurs constants de son temple. (3.) Bien que rien sur la terre à part ne puisse satisfaire une âme immortelle, Dieu est la portion suffisante de son peuple.

5. Il s'attend à voir la destruction de tous leurs ennemis. Par des choses terribles en justice, nous répondras-tu, ô Dieu de notre salut ; par des jugements justes prononcés contre nos ennemis, et des interpositions miséricordieuses manifestées en notre faveur, dans lesquelles ta main sera considérée comme le Dieu de notre salut ; et cela engagera la confiance de tout ton peuple, où qu'il soit dispersé, ou quelque soit la détresse : qui sont la confiance de toutes les extrémités de la terre, et de ceux qui sont au loin sur la mer : l'Israël de Dieu, vrais croyants, qu'ils soient sur mer, ou sur terre, ou chassés au coin le plus éloigné, faites-lui leur confiance, et trouvez-lui un refuge sûr. Noter;(1.) Les ennemis du peuple de Dieu sont considérés comme des rebelles contre lui-même, et seront faits trembler sous son bras terrible. (2.) Aucun de ceux qui ont vraiment fait confiance à Dieu ou qui ont crié vers lui avec foi, ne pourraient jamais se plaindre d'être déçus.

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