CHAPITRE 18 Deuxième discours de Bildad

1. Nouveaux reproches ( Job 18:1 )

2. Encore une fois, les méchants et ce qu'ils méritent ( Job 18:5 )

Job 18:1 . Bildad a le bon sens dans ce second discours d'être très bref. Lui, comme Eliphaz, fait des compliments à Job et lui fait des reproches. Combien de temps allez-vous parler encore de toute façon ! Toi, tu nous dis que nous sommes comme les bêtes, stupides et ignorants ! Continuez vos bêtises, mais déchirez-vous dans votre colère, tout cela ne sert à rien et ne change rien pour vous. C'est le sens de sa réprimande.

Job 18:5 . Puis le thème privilégié, les méchants et ce qui les attend. Hormis la fausseté de l'application de tout ce que Bildad dit à Job, ses propos sont certainement vrais et très poétiques. Ainsi parle-t-il des méchants et de son sort :

Les terreurs lui font peur de toutes parts,

Et poursuivez-le sur ses traces.

A force de faim, sa force décline,

La calamité se tient toujours prête à ses côtés,

Les membres de son corps à consommer,

Oui, le premier-né de la mort, ses membres le détruiront.

Sa confiance soit arrachée de sa tente,

Elle le conduira vers le roi des terreurs.

Ceux qui ne sont pas à lui habiteront dans sa tente,

Et sur lui le soufre descendra.

Toutes ses paroles, bien que vraies, étaient une cruauté consommée. Cela a dû être une torture et une agonie indescriptibles pour Job souffrant de s'entendre ainsi dépeint comme l'homme méchant, dont le sort est bien mérité.

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