LES 23 ANS DE TOLA COMME JUGE

(v. 1-2)

Abimélec n'avait été d'aucune aide à Israël dans ses trois années d'autorité, maintenant un autre homme, Tola d'Issacar, « s'est levé pour sauver Israël » (v. 1). On ne nous dit pas de quoi il a sauvé Israël, et rien n'est dit de son caractère ou de ses actions. Mais s'il a sauvé Israël du culte des idoles qu'ils avaient adopté, c'était du bon travail. En général, lorsqu'il n'y a pas d'historique enregistré, les implications sont bonnes. Il jugea Israël 23 ans et mourut. Bien qu'il n'y ait rien de particulièrement remarquable dans le bien qu'il a fait, il n'y a rien de contraire.

JAIR JUGE ISRAELL 22 ANS

(vv. 3-5)

Jair était de Galaad, et encore une fois il n'y a rien dit de son caractère ou de ce qu'il a pu faire. Il a jugé Israël pendant 22 ans. Mais il a évidemment prévu sa propre famille, chacun de ses 30 fils ayant une ville et chacun monté sur un âne. Cela peut impliquer que Jair avait un faible pour sa famille, donc pas particulièrement préoccupé par tout Israël. On dit seulement qu'il a jugé Israël, non qu'il a sauvé Israël, comme Tola l'a fait. Mais en combinant la durée du mandat de Tola et de Jair, il y avait évidemment une paix relative pendant 45 ans.

ENCORE ECHEC ET SES RESULTATS

(v. 6-18)

Une fois de plus, les enfants d'Israël tombèrent dans les méfaits de l'idolâtrie, servant de nombreux faux dieux des nations qui les entouraient, de la Syrie, de Sidon, de Moab, d'Ammon et des Philistins. Avec quelle facilité il semble que le peuple de Dieu se glisse dans les habitudes du monde impie qui nous entoure ! Nous réalisons à peine à quel point nous sommes tombés jusqu'à ce que le Seigneur nous apporte les résultats de notre désobéissance et que nous souffrions aux mains de l'ennemi.

Nous aussi, nous avons de nombreux ennemis prêts à profiter de nous pour nous faire du mal et des dommages, non pas des ennemis de chair et de sang, mais des ennemis spirituels, dont les nombreux ennemis d'Israël sont symboliques. Si nous ne sommes pas sur nos gardes, nous risquons trop facilement d'être submergés par eux.

La colère du Seigneur était telle qu'il vendit Israël entre les mains des Philistins et des enfants d'Ammon (v. 6-7). Les Philistins (qui signifient « vautours ») représentent une religion rituelle formelle qui n'est qu'une coquille sans réalité. Si ce genre de chose est adopté, Ammon est prêt à en profiter. Ammon (qui signifie "peoplish") parle de fausses doctrines sataniques qui plaisent au peuple. Le roi d'Ammon s'appelait Nahash, signifiant "un serpent" ( 1 Samuel 10:2 ).

Ainsi, une doctrine perverse prospérera sous une démonstration formelle de religion, mais il est extrêmement triste lorsque les croyants tombent sous une telle influence. De même qu'Israël a accepté ce genre de compromis, ils se sont retrouvés opprimés par celui-ci, et ce pendant 18 ans (v. 8).

Au début, cela n'affecta que ceux à l'est du Jourdain, mais Ammon traversa ensuite le Jourdain pour attaquer Juda, Benjamin et Éphraïm (v. 9). Après des années d'une telle oppression, les enfants d'Israël ont finalement crié au Seigneur en confessant leur péché de l'avoir abandonné et de servir des idoles (v. 10).

Le Seigneur ne les a pas immédiatement délivrés, mais leur a répondu sévèrement, leur rappelant qu'il les avait auparavant délivrés des Égyptiens, des Amoréens, du peuple d'Ammon et des Philistins. Aussi les Sidoniens, les Amalakites et les Maonites les avaient opprimés et Dieu avait délivré Israël d'eux (vv.11-12). Pourquoi les délivrerait-il encore s'ils se livrent à de faux dieux ? Qu'ils prient les idoles qu'ils ont choisies (vv. 13-14). Ainsi Dieu les fait réfléchir sur l'énormité de leur péché en l'abandonnant.

Que pouvait faire Israël ? Ils savaient que leurs idoles n'avaient pas la capacité de les aider. Ils ne pouvaient que confesser à nouveau leur péché devant Dieu et se montrer disposés à accepter toutes les conséquences gouvernementales que Dieu pourrait envoyer. Seulement, ils le supplient de les délivrer (v. 15). En même temps, ils renvoyèrent leurs dieux étrangers et prirent la place de servir le Seigneur (v. 16). Dieu, voyant ce changement dans leur attitude, "ne pouvait plus supporter la misère d'Israël". En dépit de leur désobéissance maintes et maintes fois, sa compassion était toujours éveillée lorsqu'ils se tournaient vers lui dans leur misère. Merveilleuse en effet est la grâce de notre Dieu et Père !

Satan est toujours alerte pour voir un quelconque tournant vers Dieu de la part du peuple de Dieu, et préparera très bientôt la guerre contre eux. Les Ammonites se rassemblèrent et campèrent en Galaad, soucieux de réprimer toute révolte contre leur oppression (v. 17). Les Israélites avaient cependant assez d'énergie pour se rassembler également et camper en Galaad, bien qu'ils n'aient pas encore eu de chef assez fort pour les suivre. Ils savaient qu'il était temps de briser le joug d'Ammon, mais se demandaient qui pouvait prendre la responsabilité de conduire Israël au combat (v. 18).

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