RÉFLEXIONS

LECTEUR! à la chute de Salomon, apprenons ce qu'est la nature humaine dans ses plus hautes réalisations. Qui a vu Salomon dans sa dédicace du temple ; qui a entendu sa douce et gracieuse prière à cette occasion ; qui a contemplé le Seigneur Dieu dans ses visites condescendantes, ses révélations et ses promesses ; aurait jamais conçu la pensée que cette merveille de la sagesse, ce dévot, serviteur hautement favorisé du Seigneur, aurait apostasié à une si extrême longueur, qu'il a non seulement noyé son corps dans des convoitises immondes, mais aussi son âme dans l'idolâtrie. Oh! triste exemple de dépravation humaine ! Ne le dites pas à Gath ; ne le publiez pas dans les rues d'Askelon !

Mais lecteur ! quand vous et moi avons dûment réfléchi à l'histoire de Salomon, regardons la nôtre. Que celui qui pense qu'il se tient debout, prenne garde qu'il ne tombe ! Seigneur! donne-nous à voir, et à reconnaître avec émotion, que par nature tous les hommes sont les mêmes. Tous également enclins au mal ; et tout, sauf pour les influences bénies de la grâce empêchant et retenant, soumis au même péché et à la même condamnation. Oh! très cher Jésus ! qu'un sens profond et une conviction de cette vérité conduisent tout mon cœur vers toi ! Seigneur! garde ton serviteur des péchés présomptueux, afin que je sois innocent de la grande transgression.

Mais principalement et surtout, bienheureux Seigneur ! que la vue que ce chapitre donne sur Salomon dirige mon âme vers la conviction la plus claire et la plus établie, que comme tous ont péché et sont privés de ta gloire ; ainsi rien d'autre que ton sang précieux et ta justice ne peut être le refuge des pécheurs, et le salut des pécheurs. Oui! béni Jésus ! fixe et grave dans mon cœur cette vérité la plus indiscutable.

C'est toi, et toi seul, dont l'œuvre achevée dans la rédemption a fait la réconciliation pour l'iniquité, et apporté une justice éternelle. Que ma part heureuse soit en toi, ayant la rédemption dans ton sang, le pardon de tous les péchés, selon les richesses de cette grâce, par laquelle nous sommes acceptés dans le bien-aimé !

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