(10) Et le cinquième ange versa sa coupe sur le siège de la bête ; et son royaume était plein de ténèbres; et ils se mordaient la langue de douleur, (11) et blasphémèrent le Dieu du ciel à cause de leurs douleurs et de leurs plaies, et ne se repentirent pas de leurs actes.

Comme c'est la dernière fiole versée spécialement sur la bête, il est donc digne d'observation du lecteur, qu'on dit qu'elle a été versée sur le siège de la bête, c'est-à-dire son empire tout entier. Et je laisse le lecteur à ses propres pensées pour considérer si les événements merveilleux que les trente dernières années ont apportés, en humiliant toute l'autorité papale, n'ont peut-être pas été ce qui est dit ici.

Il est certain que la sixième fiole n'est pas encore versée. Et quand ce sera le cas, les dominions turcs, comme le prouve le fleuve Euphrate, recevront son contenu. On dira peut-être que le pape s'est récemment remis de son état de paralysie. A quoi on peut répondre, oui, il l'est. Mais quand la septième trompette sonnera et que la septième coupe sera versée, toute l'influence du Pape, du Turc et du diable tombera pour ne plus se relever, et tout se résumera dans les triomphes éternels du Christ. .

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