Le premier ange sonna de la trompette, et suivirent de la grêle et du feu mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre ; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute l'herbe verte fut brûlée.

La première trompette sonna, et suivirent la grêle et le feu mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre : et le tiers des arbres fut brûlé, au milieu de toute l'herbe verte fut brûlée. Je prie, une fois pour toutes, d'observer que ce sont toutes des expressions figuratives. La terre, c'est le lieu de l'action, l'empire où se trouve l'Église du Christ. L'herbe et les arbres qui s'y trouvent sont les gens. Ainsi parle le Prophète.

L'herbe se dessèche, la fleur se fane, certes le peuple est herbe, Ésaïe 40:7 . Par conséquent, par la grêle et le feu mêlés de sang, tombant sur la terre, ou plutôt sur les gens, comme les plaies d'Egypte, Exode 9:23 est impliqué, comme alors, les jugements de Dieu.

Mais le grand point est de découvrir quels étaient ces jugements ? Divers ont été les opinions des commentateurs. Certains supposant que l'empire est destiné, qui; à cette époque, se divisait en grands partis. Mais j'avoue que j'incline à penser que l'empire n'était pas plus concerné par ces jugements que par l'Église. Car, quelque humiliant que cela puisse être pour l'orgueil des hommes, c'est Sion, et Sion seulement, qui est au fond de tous les desseins de Dieu sur la terre.

L'abattage d'un empire, ou l'établissement d'un autre, ne sert qu'à réaliser les desseins du Seigneur concernant son Église et son peuple. Lorsque ce grand objet doit être accompli, le Seigneur fait en sorte que l'instrument qui lui plaise soit subordonné à l'œuvre. Un empereur, ou un mendiant, en élevant, en élevant ou en renversant, quand l'Église du Christ en a besoin, c'est la même chose.

Une chose est sûre, c'est que sous l'ère du son de la première trompette, l'hérésie d'Arius reçut un coup mortel. On pourrait bien dire que la pluie de tous et le feu mêlé de sang représentent l'échec que cette affreuse hérésie (de la négation des triples Personnes dans la Divinité et de la gloire personnelle de Christ) reçut alors. Et, bien qu'une telle tempête soit envoyée par le Seigneur. Car la terre, sur laquelle on dit que la tempête est tombée, c'est-à-dire l'Église professante, était pleine de cette affreuse hérésie.

Quelques-uns seulement des cachés de Dieu, comparativement parlant, étant préservés de la souillure de celui-ci. Et c'est un peu très descriptif des différentes parties de cette tempête, si on la considère sous ce point de vue. Car la grêle blesse les vignes et les arbres, et surtout les jeunes plants, au début de leur débourrement. Et les hérésies qui s'abattent sur une Église ne peuvent que provoquer une grande stérilité parmi elle. Le feu laisse entendre la controverse qui règne dans toutes les Églises professantes, où un salut complet et achevé n'est pas uniformément maintenu.

Et le sang, mêlé au feu, est connu pour suivre les animosités brûlantes et violentes parmi les hommes qui ne détiennent pas la vérité telle qu'elle est en Jésus. Lecteur! ne rejetez pas votre vision des dispensations sous la première trompette, jusqu'à ce que vous en ayez recueilli quelques douces et précieuses instructions. Cela a dû être une époque très terrible, lorsque l'hérésie arienne prévalait très généralement. Comme dans la nature, ainsi dans la grâce, les tempêtes de grêle, le feu et le sang sont des choses solennelles.

Quelle miséricorde ce fut alors que Dieu ait une semence pour le servir ? Dépendez de cela, c'est la même chose maintenant. Jamais, peut-être, un temps plus terrible que le présent. Les hommes se mêlent aux sociétés et étouffent leurs vues des choses, sous le prétexte spécieux que si nous préservons l'amour fraternel les uns envers les autres, nos vues sur le Christ et son grand salut ; nous pouvons garder pour nous-mêmes. De là cette indifférence aux choses divines, et ce zèle pour les bagatelles ! D'où cet étouffement de nos vrais sentiments, afin d'être bien avec les autres.

Et les hommes croient qu'ils rendent service à Dieu, en se joignant aux plus grands ennemis du Christ, qui renient sa divinité, afin de promouvoir, comme ils l'appellent, la propagation de l'Évangile à travers la terre. Seigneur! préserve-moi de telles illusions !

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