RÉFLEXIONS

LECTEUR! ne laisse pas s'éloigner de ton esprit l'histoire de ce misérable Haman, sans laisser les réflexions convenables que la revue d'un si affreux personnage doit occasionner. Ce que notre Seigneur béni a dit de certains à son époque semble applicable à certains à tous les jours de l'Église ; Vous êtes (leur dit Jésus) de votre père le diable, et vous ferez les convoitises de votre père ; il était un meurtrier depuis le début.

Et quelle ressemblance le personnage d'Haman a-t-il avec une telle souche ? Sa haine pour le pauvre Mardochée, attisée par le mauvais esprit, dédaignait de se montrer contre un individu seulement ; toute la race mourra. Enflammé par le pouvoir, par l'orgueil et une troupe de passions mauvaises, il poursuit sa malice implacable, et à la réalisation de ce seul objet il sacrifierait tous les autres. Faites une pause, Lecteur, pendant que vous contemplez l'homme.

Souvenez-vous que la même dépravation est celle de tout homme par nature ; et, sans la grâce, le mal qu'un homme se sent disposé à faire, tous se sentiraient disposés à le faire. Rien ne fait la différence, mais la grâce souveraine, libre, restrictive, empêchant et renouvelant de Dieu en Jésus. Oh! pour un sens approfondi de cela sur le cœur! Oh! pour une connaissance plus éveillée de nos miséricordes infinies et éternelles en Jésus. Oh! à jamais béni, béni soit Dieu pour Jésus-Christ.

Encore un mot avant de quitter ce chapitre. Voyez, lecteur, dans le procès de l'un ou l'autre a obtenu, après toutes les difficultés qui semblaient se dresser sur le chemin, que la cause du peuple de Dieu ne peut jamais être négligée, ni oubliée. Par conséquent, rassemblons une preuve renouvelée qu'en Jésus et son grand salut sont à jamais assurés à son peuple toutes les bénédictions contenues dans la rédemption. Les épreuves, les difficultés, et apparemment les impossibilités de délivrance, peuvent et doivent en effet assaillir le peuple de Jésus sur leur chemin : mais n'oubliez jamais ceci ; Jésus poursuit éternellement un plan invariable de bonheur les concernant.

Oh! pour la grâce d'aimer Jésus, et de connaître Jésus comme un ami, même quand dans ses providences il semble froncer les sourcils comme s'il était un ennemi. Oh! car la grâce de se pencher a gagné un bras, quand de l'autre il corrige ; de s'attacher à lui, quand nous ne pouvons pas trouver de réconfort dans les ténèbres de ses voies envers nous. Bientôt (l'âme dit) il apparaîtra à ma joie : je verrai sa face dans la justice. Je sais que toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité.

Les choses sont maintenant sombres; mais le matin viendra. Oh! pour la grâce, donc, d'attendre le temps du Seigneur, et d'être convaincu que toutes choses doivent concourir au bien de ceux qui aiment Dieu et sont appelés selon son dessein.

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