Tant d'objections vaines et charnelles ont de tout temps soulevées contre l'endurcissement du cœur de Pharaon ; que je souhaite que le lecteur, quel qu'il soit, s'arrête une fois pour toutes sur ce récit, et considère sérieusement la justice, aussi bien que la sagesse, qui s'y déploie. Tout homme par nature depuis la chute est opposé aux choses divines et, si cette aversion n'est pas supprimée par la grâce toute-puissante, elle le devient de plus en plus à mesure que les démonstrations de la souveraineté de Dieu sont portées devant le cœur endurci ; de sorte qu'on puisse le dire avec vérité, Dieu endurcit le cœur par chaque exemple renouvelé qu'il montre.

D'où les miracles que Moïse, sur l'ordre de Dieu, accomplit devant Pharaon, ne tendaient qu'à ce but. De sorte que tandis que les enfants d'Israël se sentaient plus convaincus dans chaque miracle successif, que le Seigneur était sur le point de les délivrer ; Pharaon et son peuple sont devenus plus insensibles à la conviction. De même que la même chaleur qui fait fondre la cire jusqu'à ce qu'elle soit dissoute, appliquée à l'argile ne tend qu'à la durcir davantage.

Voir ces écritures. 2 Corinthiens 4:3 ; Hébreux 3:12 ; Ésaïe 6:9 ; Romains 11:5 ; 2 Thesaloniciens 2:8 ; Romains 1:28 .

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