Il est bon de voir que l'amour d'Ésaü et de Jacob a continué. La mort en effet dans une famille, peut bien induire de l'affection chez les survivants. C'est affreux de voir des parents, parfois pour une petite propriété, se disputer les tombes de leurs amis, alors qu'eux-mêmes se jettent sur eux. Genèse 27:41 . Genèse 35:1

RÉFLEXIONS

Lecteur! tandis que nous passons sur ce Chapitre pour admirer et adorer la bonté divine manifestée dans tant de visites douces et répétées de son amour au Patriarche Jacob; examinons nos propres cœurs pour les signes semblables de ces joies de Béthel. Voulez-vous regarder à l'intérieur et demander à votre propre cœur ; (car je désire sans cesse poser les mêmes questions aux miennes) ; quand les visions de DIEU ont-elles commencé avec mon âme ? Quand JÉSUS, (selon sa promesse la plus sûre à son peuple), s'est-il manifesté à moi autrement qu'il ne le fait au monde ? Quand ai-je vécu les renouvellements du SAINT-ESPRIT ? Lecteur! ne pas rejeter ces questions sans réponse?

Dans les peines de la maison du Patriarche, contemplons sérieusement le sort d'un état déchu. Le péché est bien entré dans le monde, et la mort par le péché ; et ainsi la mort passe sur tous les hommes parce que tous ont péché. Mais mon âme, regarde avec un œil de foi au-delà de la tombe. Qu'est-ce que tes amis, enfants, serviteurs, meurent ; non, tu cours toi-même après eux ? pourtant JÉSUS, ton JÉSUS vit. Et ne suis-je pas à lui dans une alliance éternelle, et n'est-il pas à moi ? Et dois-je pleurer alors avec de telles perspectives lumineuses en vue ? Très cher SEIGNEUR ! quand tous les amis me quittent, et quand mon cœur et ma force échouent, sois la force de mon cœur et ma part pour toujours.

Un regard de plus sur Isaac avant de terminer le chapitre et de laisser tomber l'histoire du patriarche. Je me réjouis de chaque personne et de tout, qui reçoit dans l'Écriture l'avis particulier de DIEU le SAINT-ESPRIT, pour tracer quelque peu ce qui peut conduire mon cœur à JÉSUS. Et n'y a-t-il rien de frappant à ce montant dans la vie d'Isaac ? Le Rédempteur n'a-t-il pas été longtemps promis, longtemps attendu, avec une ferveur dévote par toute l'Église, et enfin né dans le monde d'une manière contraire au cours établi des causes naturelles ; semblable, mais infiniment au-delà de l'exemple de la naissance d'Isaac ? Et n'y avait-il pas Ismaël pour se moquer du SEIGNEUR JÉSUS dans les longues et pénibles persécutions qu'il a subies, comme le fils d'Agar l'Égyptienne, méprisant Isaac ? 

Dans l'acquiescement joyeux qu'Isaac a fait à la volonté de sacrifice de son père ; transporter le bois; être lié sur l'autel; et n'offrant pas un mot de réprimande quand Abraham prit le couteau pour tuer son fils ; ne puis-je pas, comme type, tracer un peu de ton amour sans égal ; Oh! toi Agneau de DIEU, qui as volontairement entrepris, par le sacrifice de toi-même, la rédemption de ton peuple; évanoui sous ta croix, tu as été conduit comme un agneau à l'abattoir, et comme une brebis devant ses tondeurs est muette, ainsi n'ouvres-tu pas ta bouche ! Oh! que mon âme vive dans la méditation constante, quotidienne, horaire de ton amour ! Que tout tende à conduire mon cœur vers toi ! Et que ton amour réveille enfin le mien, et produise tous ces effets précieux de l'amour de toi qui m'as tant aimé, que de t'être donné pour moi.

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