Mes frères, ne soyez pas beaucoup de maîtres, sachant que nous recevrons la plus grande condamnation. (2) Car en beaucoup de choses nous offensons tous. Si quelqu'un n'offense pas en paroles, c'est un homme parfait, et capable aussi de brider tout le corps. (3) Voici, nous mettons des mors dans la bouche des chevaux, afin qu'ils nous obéissent ; et nous tournons autour de tout leur corps. (4) Voici aussi les navires, qui, bien qu'ils soient si grands et poussés par des vents violents, sont pourtant tournés avec un très petit gouvernail, partout où le gouverneur veut.

(5) De même la langue est un petit membre et se vante de grandes choses. Voici, quelle grande affaire un petit feu s'allume ! (6) Et la langue est un feu, un monde d'iniquité ; ainsi est la langue parmi nos membres, qu'elle souille tout le corps, et enflamme le cours de la nature ; et il est incendié de l'enfer. (7) Car toute espèce de bêtes, et d'oiseaux, et de serpents, et de choses dans la mer, est apprivoisé, et a été apprivoisé de l'humanité : (8) Mais la langue ne peut pas l'homme apprivoiser ; c'est un mal indiscipliné, plein de poison mortel.

(9) Nous bénissons ainsi Dieu, le Père ; et ainsi maudissons-nous les hommes, qui sommes faits à l'image de Dieu. (10) De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Mes frères, ces choses ne devraient pas être ainsi. (11) Une fontaine fait-elle jaillir au même endroit des eaux douces et amères ? (12) Le figuier, mes frères, peut-il porter des baies d'olivier ? soit une vigne, des figues ? de même, aucune fontaine ne peut à la fois produire de l'eau salée et de l'eau douce.

(13) Qui est parmi vous un homme sage et doué de science ? qu'il montre d'une bonne conversation ses œuvres avec une douceur de sagesse. (14) Mais si vous avez une amère envie et des querelles dans vos cœurs, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.

Nous entrerons dans une appréhension plus parfaite des diverses directions que nous rencontrons dans l'ensemble de ce chapitre, et même, pourrait-on ajouter, de l'ensemble de cette épître, si l'on considère la portée générale des directions de l'Apôtre, par rapport à ceux à qui il a écrit. L'Église alors, comme l'Église maintenant, avait une congrégation nominale, qui se mêlait au peuple de Dieu. Le Saint-Esprit, par conséquent, par son serviteur l'Apôtre, instruit la véritable Église, d'être détournée par la pratique de tels hommes.

Aussi trouvons-nous dans les deux chapitres précédents des expressions d'hommes à double esprit ; simples auditeurs de la parole ; les hommes semblant être religieux. De même, de certaines personnes, qui étaient des observateurs partiels, de la loi : inconscient qu'un délit constituait un transgresseur, aussi bien qu'un homme coupable de tout. Et dans ce chapitre, il décrit l'envie amère, et les conflits dans le cœur, et de mentir contre la vérité Le lecteur fera bien de considérer ces choses.

Ce n'est pas l'Église, à qui Jacques écrit, qu'il accuse cette inconséquence ; car l'Église est considérée dans un état régénéré. Mais c'est le simple professeur, qui s'est mêlé au peuple de Dieu, bien qu'en réalité, n'ait eu aucune part, ni lot dans l'affaire. Par une attention à ces différents caractères, ce que l'Apôtre expose ici se retrouvera sous l'enseignement divin, très instructif.

Je voudrais m'arrêter sur les paroles de l'Apôtre, sur la circonstance merveilleuse qu'il remarque et que, plus ou moins, le peuple de Dieu connaît et ressent trop complètement ; que nos membres qui, sous la grâce, sont utilisés pour glorifier le Seigneur, en le louant, sont aussi faits les instruments du péché. Avec la langue, nous bénissons Dieu même le Père. Et, bien qu'un enfant de Dieu vraiment régénéré soit empêché d'utiliser la langue pour maudire ; encore trop souvent ; peut-être que la langue est utilisée dans les mots en colère.

Par conséquent, lecteur ! chaque enfant de Dieu a une évidence en lui-même, lorsqu'il est régénéré par le Saint-Esprit, d'un double principe en lui ; la grâce et la corruption. En effet, de quelle plus haute preuve un enfant de Dieu peut-il avoir besoin que son propre cœur ? J'ai si largement considéré ce sujet dans ce Commentaire du Pauvre, à plusieurs reprises auparavant, et en particulier dans les Cantiques, Jaques 5:2 et Romains 7:7 , que je préférerais me référer à ces écritures plutôt que de m'étendre.

Mais, comme le dit l'Apôtre et le dit très heureusement, le sage (c'est-à-dire le croyant vraiment régénéré, rendu sage à salut, par la grâce qui est en Jésus-Christ, et qui est doté de la connaissance divine), détourner d'une bonne conversation ses œuvres de grâce avec douceur et sagesse.

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