Et l'emmena d'abord à Annas; car il était le beau-père de Caïphe, qui était le souverain sacrificateur cette même année. (14) Or Caïphe était celui qui conseillait aux Juifs, qu'il convenait qu'un seul homme meure pour le peuple. (15) Et Simon Pierre suivit Jésus, ainsi qu'un autre disciple ; ce disciple était connu du souverain sacrificateur et entra avec Jésus dans le palais du souverain sacrificateur.

(16) Mais Pierre se tenait dehors à la porte. Alors sortit cette autre disciple, qui était connue du souverain sacrificateur, et parla à celle qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. (17) Alors dit la demoiselle qui gardait la porte de Pierre : N'es-tu pas aussi l'un des disciples de cet homme ? dit-il, je ne le suis pas. (18) Et les serviteurs et les officiers se tenaient là, qui avaient fait un feu de braises, car il faisait froid; et ils se réchauffèrent; et Pierre se tint avec eux et se réchauffa.

J'ai déjà remarqué chez les anciens évangélistes quelques-unes des principales circonstances concernant les promenades pénibles et pénibles de Jésus, du Jardin à Anne, et d'Anne à Caïphe, à Pilate et à Hérode, auxquelles je me réfère. Mais il y a plusieurs choses très importantes liées à cette vue du Seigneur Jésus, lorsqu'il est conduit comme un agneau à l'abattoir, qui méritent notre plus grande attention, et que, en ce lieu, je prie de proposer à l'attention du lecteur.

C'était selon la loi des sacrifices, que les enfants d'Israël les présenteraient d'abord au prêtre, à la porte du tabernacle d'assignation. Et probablement ceci dans l'optique, pour voir, que la chose offerte n'avait aucun défaut. Je prie le lecteur de se tourner vers Lévitique 17:1 en preuve. Or, bien qu'Anne et Caïphe aient tous deux gardé le silence quant à la pureté de Christ, le Saint-Esprit a pourtant ordonné que Jésus ne soit pas emmené sans ce témoignage : c'est pourquoi Pilate, en prononçant la sentence, déclarera l'innocence du Seigneur.

Voir Matthieu 27:24 . Quelle preuve très bénie c'est, de Christ, le grand Sacrifice. Hébreux 7:26 ; 1 Pierre 1:17

Et tandis que nous considérons cette vue passagère du Seigneur Jésus, dans la présentation devant le Souverain Sacrificateur, comme un sacrifice sans tache, il n'est peut-être pas inutile d'en rattacher un autre ; à savoir, que lorsqu'il est emmené au massacre, et lié avec les péchés de son peuple; donc là encore il y avait une correspondance, à être conduit hors du camp, et à souffrir sans la porte, Hébreux 13:12 .

Il a été sorti de prison et de jugement, a dit le prophète, lorsque le Seigneur Jéhovah a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. Ésaïe 53:8 . Assurément, la merveilleuse correspondance de ces choses avec les types anciens n'aurait pas pu avoir un accomplissement aussi exact, mais de la part de Dieu le Saint-Esprit, veillant sur son Église et arrangeant le tout à la gloire du Seigneur et à la joie de son peuple. .

Par rapport à la suite du Christ, par Pierre, et un autre disciple ; Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'agrandir. Si cet autre disciple était Jean, comme on l'a généralement supposé, ou non, cela ne peut pas être un point de grande importance à chercher à savoir, puisque le Saint-Esprit est silencieux là-dessus. J'avoue que je devrais plutôt penser que ce n'était pas Jean, ni aucun des apôtres ; mais plutôt l'un de ces nombreux disciples privés dont nous parlons, Jean 12:42 .

Car Jean était de Galilée, aussi bien que Pierre, et donc son discours aurait trahi Jean, aussi bien que Pierre. Il n'est pas non plus probable que Jean, un pauvre pêcheur de Galilée, ait eu beaucoup de connaissances au palais du Grand Prêtre. Mais quoi qu'il en soit, il ne peut pas être important de déterminer ; puisque le Saint-Esprit n'a pas expliqué.

Mais en ce qui concerne Pierre, c'était parmi les providences primordiales du Seigneur, qu'il devait suivre le Christ dans cette salle mémorable, parce qu'ici devait avoir lieu cet événement, de son reniement du Christ, et cette grâce de Jésus envers lui, dans son rétablissement d'une chute si terrible, comme l'a prouvé l'Église du Christ, et le prouvera jusqu'à ce que toute l'Église soit amenée au ciel, sujet de l'enseignement le plus profond du néant de l'homme et de la toute-suffisance de Christ. Voir Luc 22:31

Je prie le lecteur de remarquer ce qui est dit dans cette écriture du feu dans la salle, allumé pour réchauffer les serviteurs, et de la froideur de la nuit, qui l'a rendu nécessaire. Et pourtant, c'était la même nuit, et quelques heures auparavant, quand Jésus suait la sueur sanglante, sous la chaleur brûlante de son agonie dans le jardin. Lecteur! qu'ont dû être les souffrances de l'Homme-Dieu, lorsqu'en plein air, dans un jardin, et dans une nuit de froid extrême, le Seigneur s'exerçait ainsi, lorsqu'à l'intérieur d'une salle, pleine de compagnie, comme il devrait sembler, un feu a été allumé pour réchauffer les gens !

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